Afin de contribuer au développement économique et la résorption des inégalités sociales au Maroc, l'Union européenne réitère sa confiance et décide d'octroyer un nouvel appui. Cet appui destiné à la réforme de la couverture médicale de base et la politique sectorielle agricole concerne la première partie du programme d'action 2013 de l'UE en faveur du Maroc et doté de 110 millions d'euros. «Notre appui à ces deux axes majeurs des réformes socio-économiques nous permet de contribuer à une croissance plus inclusive, conformément aux engagements pris par l'UE auprès de son partenaire marocain et dans le respect de la nouvelle approche de la politique de voisinage», a indiqué le commissaire européen en charge de la politique de voisinage et de l'élargissement, Stefan Fule, dans une déclaration à la presse. Il n'a non plus pas manqué de rappeler que ces actions ont pour but de répondre aux attentes de la population marocaine tout en veillant à ce que les fruits de la croissance soient égalitairement redistribués. Aussi, le programme d'action en faveur du développement économique et social du Maroc vise-t-il à soutenir, d'une part, l'établissement d'un système de couverture médicale universelle et, d'autre part, la politique de développement agricole en faveur de la petite agriculture paysanne et familiale. Doté d'un montant de 50 millions d'euros, le programme d'appui à la réforme de la couverture médicale de base est la 3ème phase de l'appui qu'a débuté l'UE en 2002 en faveur de la mise en place d'une couverture médicale universelle au Maroc. Cet appui en question a été à la base du démarrage de la phase pilote de la couverture médicale de base pour les plus démunis et la mise en place des éléments constitutifs du régime de la couverture médicale. Le programme d'appui à la politique sectorielle agricole (phase 2) est doté, quant à lui, de 60 millions d'euros et s'inscrit dans le sillage d'un appui précédent de l'UE qui a permis d'enregistrer des améliorations significatives aussi bien en termes de production pour certaines filières cibles que des revenus des petits agriculteurs par l'accroissement du nombre des journées de travail.