Grosses manœuvres autour du Sahara marocain. Une information parue récemment dans le quotidien britannique «Times» fait état de l'obtention de deux petites firmes anglaises, Premier Oil et Sterling Energy, de permis de prospection off shore dans la région. Grosses manœuvres autour du Sahara marocain. Une information parue récemment dans le quotidien britannique «Times» fait état de l'obtention de deux petites firmes anglaises, Premier Oil et Sterling Energy, de permis de prospection off shore dans la région. On apprend par ailleurs, fait intéressant, que les compagnies en question n'ont pas obtenu ces autorisations des pouvoirs publics marocains mais elles sont parties les chercher auprès du front polisario. Autant dire le vent. Quelle ne fut en effet l'étonnement et la frustration des deux entreprises anglaises, qui pensaient ainsi avoir décroché le jackpot avec ce droit d'opérer au large des provinces du Sud, lorsqu'elles se sont heurtées sur place à deux grandes firmes pétrolières, la française Total et l'américaine Kerr-Mcgee qui, elles, ont été dûment autorisées par les pouvoirs publics marocains. Apparemment, les responsables de Premier Oil et Sterling Energy, dont l'appétit a été aiguisé jusqu'à l'aveuglement par les perspectives pétrolières de cette partie du pays, se sont trompés d'adresse et de territoire. La bande à Abdelaziz n'existe que sur les camps de la honte de Tindouf où elle continue à séquestrer et à martyriser les populations. Cependant, elle s'est émue en apprenant que le Maroc a donné des permis d'exploration pétrolière à Total et Kerr-Mcgee. D'où son initiative d'accorder des autorisations virtuelles qui ne valent rien du tout aux deux petites sociétés anglaises dans une espèce de surenchère s'inscrivant dans le droit fil de la propagande polisarienne qui ne trompe plus que ses propres auteurs. Par ailleurs, les séparatistes ont longtemps dénoncé le fait que le Maroc exploite les richesses d'un territoire disputé, que sont pour le moment les ressources halieutiques et les phosphates. Pur mensonge. Le Maroc et ses habitants se sont sacrifiés et continuent à le faire pour que du désert saharien jaillissent de véritables villes dotées de tous les attributs de la modernité. Habitat, routes, hôpitaux, écoles, électrification, désalement de l'eau de mer… Au titre de ce programme d'investissements continu qui n'a exclu aucun secteur, plusieurs milliards de Dollars ont été injectés. Et la marche de développement continue. En un mot, les provinces sahariennes qui représentent une partie intégrante du Royaume ne sont pas figées. Bien au contraire. Indifférentes aux gesticulations désespérées du polisario et de ses protecteurs, elles sont en phase avec la dynamique nationale. C'est dans ce sens que le Maroc a lancé depuis quelque temps un vaste plan ambitieux de prospection pétrolière dans différentes zones on et offshore du pays y compris au Sahara. Où est le problème ? Il est tout à fait normal qu'un pays cherche à valoriser toutes les richesses dont recèle son sol. C'est le contraire qui ne le serait pas.