Interview. Le championnat d'Afrique de hand-ball est prévu à partir de vendredi, à Casablanca. Entretien avec Rokchi Abdelilah, président de la commission des jeunes au sein de la fédération royale marocaine de hand-ball. Aujourd'hui Le Maroc : Qu'en est-il de l'état de préparation de l'équipe nationale et est-ce que tous nos pros ont répondu à la convocation de l'entraîneur national ? Rokchi Abdelilah : Tous les pros sont là. Il y aura, entre autres, les grands bras Berrajâa et Ismaël Bouhadioui. Certes on a eu des problèmes pour réunir tous les joueurs un peu tôt pour assurer une bonne préparation. Mais les circonstances en avaient décidé autrement. Leurs équipes respectives avaient absolument besoin d'eux. Des matchs décisifs se jouaient en championnat national. Ils ne voulaient par conséquent, sous aucun prétexte, les laisser partir. Est-ce que cette mauvaise préparation ne va pas compromettre les chances de l'équipe nationale pour une place en finale ? Tous nos éléments ont participé à trois coupes du monde. Ayant bénéficié d'une grande expérience et eu l'occasion de s'entraîner et de disputer de grands matchs ensemble, ils se connaissent très bien. Le problème de cohésion et d'automatisme ne se pose donc nullement pour nous. Ils sont « au point » comme on dit et sauront jouer du bon hand-ball. Un hand-ball à même de répondre aux aspirations du public marocain qui, on l'espère, sera nombreux. Est-ce qu'il y a suffisamment de ressources pour assurer le bon déroulement de ce championnat d'Afrique ? Le bureau fédéral n'a rien laissé au hasard pour garantir la réussite de cet événement. Avec le contrat que l'on a conclu avec la deuxième chaîne nationale, la subvention du ministère de la jeunesse et des sports, on arrivera à dépasser le problème de ressources. Tout est fin prêt pour accueillir ce grand événement africain. Sa réussite est désormais garantie. Qu'en est-il de l'équipe nationale féminine qui participe pour la première fois à cette compétition ? Même si l'on a pas de championnat de hand-ball féminin au Maroc, nous avons réussi à rassembler quelques joueuses pour constituer une équipe nationale dans le seul est unique but de mettre ces filles dans l'ambiance. Une façon de les préparer pour les prochaines échéances africaines. Ceci n'est qu'un début et j'espère que dans l'avenir, les responsables puissent réfléchir à créer un championnat féminin qui saura mettre en valeur les potentialités nationales en la matière. Que pensez-vous des rumeurs qui circulent au sujet d'une éventuelle démission de tous les membres fédéraux ? Vous me surprenez en me disant cela. Tous les membres fédéraux travaillent d'arrache pied pour la réussite de cette grande fête africaine qu'on est sur le point d'accueillir. Il n'est pas question pour nous de démissionner. Nous sommes là pour développer le hand au Maroc. Et tant qu'on voudra de nous, on reste.