Le scandale de la faillite d'Enron, le leader mondial du courtage en énergie nous apporte la preuve que même dans les pays les plus avancées, ils existent des complicités mystérieuses et des liaisons dangereuses entre des financiers influents et des entreprises puissantes aux managers qui se disent vigoureux. Le scandale de la faillite d'Enron, le leader mondial du courtage en énergie nous apporte la preuve que même dans les pays les plus avancées, ils existent des complicités mystérieuses et des liaisons dangereuses entre des financiers influents et des entreprises puissantes aux managers qui se disent vigoureux. Mais quand les dérapages et les pratiques peu déontologiques sont mis à nu, les autorités de contrôle, gardiens de la déontologie des pratiques financières se mobilisent pour enquêter. L'objectif étant de vérifier l'exactitude des faits et des faits avancés. Des investisseurs, petits et grands, qui croient en un système juste et efficace mettent alors les bouchés doubles pour récupérer leurs mises initiales. Ne serait-ce que pour attirer l'attention de tous les intervenants sur le marché et mettre ainsi à genoux les magouilleurs. Depuis l'éclatement de l'affaire d'Enron, la SEC (U.S Securities and Exchange Commission), l'équivalent du Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières au Maroc, quoique réagissant tardivement a ouvert son enquête sur la manipulation des cours de la valeur du courtier américain en énergie. Le gendarme du marché américain publie quotidiennement des communiqués de presse sur l'état d'avancement de ses travaux de contrôle. Il précise les démarches entreprises, les noms des personnes impliquées et détaille les faits. Dans la même logique, cette institution publie les conclusions de ces enquêtes et rend publiquement les sanctions. Bref, la SEC communique. Il crée ainsi des passerelles d'informations avec tous les intervenants sur le marché. Au-delà du contrôle permanent, mais effectif, la SEC se base sur les plaintes, les articles de presse et les rumeurs concernant les mauvaises situations financières des entreprises et des magouilles des gestionnaires pour ouvrir des enquêtes. Car par la force des choses, toute autorité de contrôle, quels que soient ses moyens financiers, techniques ou humains ne peut être au courant de toutes les pratiques douteuses des intermédiaires et des gestionnaires ainsi que celles des investisseurs. L'autorité de contrôle des temples de la finance américains vérifie les informations pour s'assurer de leurs exactitudes avant de les confirmer ou à contrario les infirmer. Dans le premier cas, la SEC épingle sans délai les «malfaiteurs», sinon, dément ouvertement les accusations. Ce sont des démarches nécessaires et utiles qui forcent l'admiration. Elles ont en effet le mérite, puisqu'elles sont menées à terme, d'édifier des marchés de l'argent organisés et efficients au service, principalement, de l'économie. Au-delà de tout effet de taille du marché et des volumes en jeu, le bal est donc ouvert.