Qui d'entre vous n'a pas rêvé de loger pour quelque temps à la Starac ? Célébrité et paillettes affriolent les jeunes étoiles scintillantes dans les cieux de l'art. L'unique souci est de pouvoir s'adapter au sein de cette diversité culturelle qu'offre l'émission. Heureusement pour certains, cupidon, l'ange gardien des portails de l'édifice, vient à leur secours. Dès que le seuil est franchi, ses fléchettes ciblent le cœur des jeunes locataires, brisent les frontières et apaisent l'atmosphère. Vu la reproduction du concept par différents pays, l'énumération des cas s'avère un peu délicate. L'émission la plus suivie au Maroc, est celle de la chaîne libanaise LBCI. Depuis sa diffusion en 2003, les affinités amicales, voire amoureuses entre les étudiants ont interpellé les téléspectateurs. Plusieurs couples se sont alliés au nom de l'amour «estompé» par les lueurs d'amitié. La relation entre la Marocaine Sophia El Marikh et le Koweïtien Bachar Chati a fait coulé beaucoup d'ancre. Quelles sont ses limites ? Y aura-t-il un mariage en vue ? La famille koweïtienne bénira-t-elle cette union ? Le baromètre des pronostics prévoyait un « happy end » pour le premier couple des saisons qui vont succéder. Or, la déception a été l'alliée de ceux qui ont parié pour le bonheur. Contrairement à Cintya et Bruno, Bachar Ghazawi et Salma Ghazali, ainsi que Rakia et Mohamad Bader, qui ont officialisé leurs unions, Sophia et Bachar se sont déclarés «amis». Rebelote à la cinquième saison. Malgré les bruits de couloirs, la Marocaine Diae Taybi et le finaliste de la cinquième saison Saâd Ramadan ont défini leur relation en tant que camaraderie. Les jeunes lauréats ont désintégré l'alchimie qui a été née entre eux et ont démenti toutes les rumeurs. Si certains étaient intimidés, d'autres n'ont pas hésité à montrer leur passion. En dépit de la mise en place d'une régie de supervision, les sentiments restent incontrôlables. Tout le monde se rappelle des larmes qu'avait versées le Syrien Adnane El Kari après le départ de la Marocaine Asmaa Basit, la plus jeune candidate dans l'histoire de l'Académie libanaise. Les tourtereaux vivent actuellement entre Casablanca et Damas. Les deux familles ont sacré leur amour. Pour cette nouvelle saison, quatre couples ont été mis en relief, Mohamed Bach et Lara Iskandar, Michel Azzi et Tania Nimr qui ne cessent de s'amouracher devant les caméras, ainsi que quelques attirances «amicales» entre Basma Boussile et le Jordanien Yahiya Souiss et Khawla Benamran et Nasser . Amour ou amitié peu importe ! Cette rétrospective n'est que pour indiquer que les alliances garçon-fille sont une source de gain pour les producteurs de l'émission. Focaliser les projecteurs sur ce genre de relation assure un large d'audimat. Au détriment de qui ? Les familles ne peuvent être indulgentes face à ces actes jugés «insolents». Se justifier au moindre incident, est une solution fatigante. Résilier son contrat est pénalisant. Pour s'en sortir, ne pas s'obstiner à la direction du loft. D'ailleurs, dans le questionnaire du casting figurent la question suivante : «Comment imaginez-vous votre âme sœur?». S'agit-il d'une émission artistique ou une agence matrimoniale ? La vérité est ailleurs. En dépit des concepts et des nationalités qui participent, le spectateur arabe appartient à une société conservatrice. Se caresser, se chuchoter ou encore échanger quelques mots d'amour en «live» ébranlent les principes du récepteur. L'exploitation de ces jeunes fait sombrer l'équipe et les étudiants dans la démesure. Tiraillés entre les amourettes et paillettes, les étudiants se trouvent manipuler au nom de la célébrité.