Barreaux entr'ouverts Voilà bientôt six ans qu'est mis en œuvre un projet novateur de formation pour favoriser la réinsertion socioprofessionnelle des détenus. Ce projet, développé dans le cadre de la coopération entre Wallonie-Bruxelles et le Royaume du Maroc, est mis en œuvre par l'intermédiaire de la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus et bénéficie de deux coopérants de l'APEFE (Association pour la promotion de l'éducation et de la formation à l'étranger – Wallonie – Bruxelles). La réinsertion passe bien-entendu par la formation du détenu, mais aussi par son écoute. Aujourd'hui, paraît aux éditions « La Croisée des chemins » un ouvrage intitulé « Barreaux entr'ouverts », qui réunit les textes et photos réalisés par ces détenus, l'occasion pour eux de s'exprimer sur leur quotidien et dire leurs espoirs. Pour Benoit Rutten, délégué Wallonie-Bruxelles au Maroc, « Barreaux entr'ouverts» permet de plonger au cœur de l'univers carcéral, désobligeant miroir de notre quotidien, et de mieux appréhender la vie de tous les jours de cette population qui paie sa dette à la société au prix de sa liberté. Cet ouvrage illustre également le regard que portent ces prisonniers sur eux-mêmes et sur le monde extérieur. De leur contribution émane une force créatrice teintée d'espoir et de lucidité. Un lieu incertain Adamsberg part pour trois jours de colloque à Londres. Estalère, le jeune brigadier, et Danglard – terrorisé à l'idée de passer sous la Manche – sont du voyage. Tout devait se passer de manière aérienne et décontractée, mais un événement macabre alerte leur collègue de New Scotland Yard, Radstock. Clyde-Fox, un original local, lui parle du vieux cimetière de Highgate. Des chaussures – avec des pieds dedans – font face au cimetière, « un des cimetières romantiques les plus baroques de l'Occident », un lieu macabre, gothique, unique. Tandis que l'enquête anglaise commence, les français rentrent au pays, et se retrouvent confronté à un horrible massacre dans un pavillon de banlieue. De fil en aiguille, Adamsberg, avec l'aide de Danglard, remonte une piste de vampires, et de tueurs de vampires, jusqu'en Serbie. Le commissaire est au centre du roman, dans tous les sens du terme. Danglard est à deux doigts de tomber amoureux, Retancourt est toujours aussi efficace, mais la brigade n'est plus aussi sure qu'avant. Les Belles Ténébreuses Né à Lille, de père guadeloupéen et de mère roumaine, Kassem ne sait où se situer et se voit forcé d'endosser des identités qu'il n'a pas choisies. Il rencontre le Dr Ramzi dont il devient l'assistant et le protégé. Le médecin a une réputation sulfureuse. Kassem soupçonne des pratiques douteuses, voire coupables. Mais Ramzi exerce sur lui une fascination dont il ne peut se défendre. Ce Dr Ramzi est-il vraiment un sauveur ? Kassem saura-t-il s'affranchir de lui ? « Les Belles Ténébreuses » ont surtout le parfum noir du mystère. Des tubéreuses en robe de nuit, fauchées en pleine jeunesse et que l'on embaume pour en préserver l'arôme. Mais le thanatopracteur-docteur Ramzi, trop beau pour être honnête, cueille trop de fruits sans s'en défendre… Sous sa protection, sous son emprise, le jeune Kassem va de surprises en désillusions, et cherche désespérément un père et une identité tangible.