Le FIFM ouvre ses rideaux ce vendredi et se poursuivra jusqu'au 15 décembre. En ouverture, sera projeté le long-métrage britannique «Elizabeth : The Golden Age» du réalisateur Shekhar Kapur. Il donnera le coup d'envoi d'un programme cinématographique de qualité attrayant pour tout cinéphile. Et, parallèlement aux nombreuses projections de films, l'organisation de colloques et de concerts est prévue au cours ce festival. Avant-goût : samedi, un des plus fidèles du FIFM, Martin Scorsese, en réalisateur oscarisé, donnera une «Leçon de cinéma» animée par le critique de cinéma Michel Ciment. Une rencontre qui sera ouverte aux étudiants et aux professionnels. Un concert du fameux groupe «Nass el ghiwan» est aussi programmé à l'historique place Jemaâ el Fna. D'autres rendez-vous au menu : un colloque sur le cinéma numérique, qui aura lieu le 13 décembre, avec pour toile de fond un débat sur les questions relatives notamment aux modifications qu'apporte le numérique aux moyens de production et de réalisation de films. Rappelons que le cinéma égyptien, qui célèbre, cette année, son centenaire, sera à l'honneur, lors de cette édition. Le FIFM prévoit d'ailleurs la projection d'une sélection de 40 grands films retraçant les différentes étapes de cette cinématographie qui a fortement contribué à la définition d'une identité culturelle arabe contemporaine à travers la richesse de ses œuvres. Ainsi, près de 90 cinéastes et artistes égyptiens invités à cette manifestation seront présents. Le FIFM rendra également hommage à la star hollywoodienne, Leonardo DiCaprio, ainsi qu'aux célèbres réalisateurs, marocain et japonais, Mustapha Derkaoui et Shinji Aoyama. Selon les organisateurs, les films en compétition ont été minutieusement sélectionnés parmi les meilleurs qui mettent en scène les multiples passions et facettes de l'âme, et font partie, pour la plupart, d'un cinéma de l'Est qui fait de plus en plus parler de lui. Le festival accueille, aussi, un panorama du film marocain 2007. Une présence qui intervient comme une conséquence naturelle du développement actuel que connaît le cinéma marocain. Depuis quelques années, en effet, la production de longs-métrages marocains connaît un rythme de plus en plus régulier tournant en moyenne autour d'une douzaine de films par an. Ainsi, 2007 est une année faste, puisqu'une vingtaine de films ont été produits. A l'exception de quelques films, dont les copies ne sont pas disponibles, tous les films marocains de cette année seront proposés au public du FIFM. Une occasion idéale pour les observateurs nationaux et internationaux d'avoir une idée, un plan d'ensemble de l'état de la production cinématographique marocaine et de sa diversité thématique. Pour les organisateurs du FIFM, cet événement a réussi à rassembler des films, des cinéastes et des artistes de grand talent aussi bien à travers les longs-métrages en compétition que les hommages qui seront rendus. Le festival tend au fil des ans, à confirmer sa vocation en tant que grande référence cinématographique reconnue à travers son contenu cinéphilique solide. Un défi relevé.