Le 5ème Forum national des jeunes d'Amnesty International a ouvert ses travaux, jeudi, avec la participation de jeunes représentant diverses Associations au Maroc. Sous le thème « Pour le renforcement du rôle des jeunes dans l'édification d'une société citoyenne », le 5ème forum national des jeunes d'Amnesty International a ouvert ses travaux jeudi au centre Al Harhoura-Témara, avec la participation de jeunes représentant diverses associations au Maroc Dans une allocution inaugurale, le directeur d'Amnesty International-Section Maroc, M. Mohamed Sektaoui, a affirmé que l'objectif principal de cette rencontre est de sensibiliser l'opinion publique au rôle des jeunes dans l'édification d'une société citoyenne, à la consolidation des droits humains et à leur participation dans la créativité et la production. « Il s'agit aussi d'une occasion pour faire connaître aux jeunes leurs droits et les amener à agir en vue de défendre la culture des droits de l'Homme à travers le monde », a-t-il ajouté, précisant que cette rencontre s'inscrit dans le cadre des préparatifs d'Amnesty International pour l'organisation, en mars prochain, de la campagne internationale pour la lutte contre la violence à l'égard de la femme. Par ailleurs, M. Sektaoui a fait état de la brutalité et de la violence dont sont victimes des milliers d'enfants à travers le monde. Dans le même ordre d'idées, la présidente d'Amnesty International-Section Maroc, Mme Fatima-Zohra Yassine a souligné que la protection des droits de l'Homme est le meilleur investissement pour l'avenir, estimant que cette catégorie sociale est la pierre angulaire dans l'instauration d'une société respectueuse des droits de l'Homme. Elle a, à ce propos, souligné la nécessité pour les enfants de jouir de tous leurs droits garantis par la déclaration mondiale des droits de l'Homme et les différentes conventions y afférentes, notant que les gouvernements se doivent de les faire respecter en vue de mettre fin à la violence contre les enfants. Le programme de ce forum, qui se poursuivra jusqu'au 7 septembre, prévoit un nombre d'ateliers qui seront animés par des experts et juristes, portant, entre autre, sur «le rôle des jeunes dans la diffusion de la culture des droits de l'Homme» et «la planification et préparation de la campagne internationale de lutte contre la violence à l'égard de la femme». Le forum examinera également des questions se rapportant notamment à la "révision de la Moudawana", à la "société civile et citoyenne", aux "élections et droits de l'Homme" et aux "droits économiques, sociaux et culturels ».