«Dès leur premier rapport d'enquête, le 25 août dernier, les policiers n'ont pas montré beaucoup d'hésitation sur la culpabilité» des deux journalistes français, relève la même source. Sous le titre «Les policiers accablent les journalistes», L'Obs cite des passages du rapport d'enquête qui indique que «le discours tenu par Eric Laurent est aux antipodes d'une démarche journalistique classique», ajoutant que «dans le monde policé et cordial de ce type de rencontres, il apparaît clairement impliqué dans des faits de chantage». «Est-ce une pratique courante du journalisme d'investigation?» s'interrogent les enquêteurs, cités par l'hebdomadaire. Le journaliste français Eric Laurent avait contacté le Cabinet royal pour annoncer qu'il se préparait à publier, avec Catherine Graciet, un livre sur le Maroc, mais qu'il était prêt à y renoncer si on lui remettait trois millions d'euros.