Sans vouloir être un festival de tête d'affiche, le Tanjazz l'est. Invitant la crème de la scène du jazz mondial, ce festival est non seulement une aubaine pour les mélomanes mais aussi pour les jeunes artistes qu'il ne manque pas de soutenir. Pour sa seizième édition, le Tanjazz nous invite à faire un tour du monde en 5 jours, 22 formations et 100 musiciens… C'est aujourd'hui que tous les sens des passionnés du bon jazz se dirigent vers Tanger. Ceux-ci auront l'occasion de découvrir d'exceptionnelles formations musicales. Certaines d'entre elles sont même toutes fraîches. Tel est le cas de «The Cuban Express» pour qui la destination Maroc est d'une grande symbolique d'autant plus qu'ils y jouent leur avant-première mondiale. «Il est des festivals comme il est des rencontres… la sauce peut prendre très vite pour produire de purs moments d'exception! Et c'est exactement ce que l'on attend d'Ivan «Melon» Lewis & de son back band «The Cuban Express», dont la formation est un peu le fruit d'une rencontre faite à Tanjazz», décrivent, non sans enthousiasme, les organisateurs. Ivan Melon est pour les connaisseurs une future légende du piano cubain. Pour ceux qui voudraient savourer son art, en compagnie de jeunes musiciens cubains. Cette «future legend» se produira samedi à 20h, sur la fameuse scène du Palais. Un autre nom a résonné lors de la présentation du programme du Tanjazz. Celui de Nikki Hill. Une jeune que l'on n'a plus besoin de décrire et qui foudroie la scène rock'n roll de par sa voix et charisme. Pour les organisateurs, c'est une boule de feu ni plus ni moins. «On vous présente un répertoire rock, très rock, mais qui n'hésite jamais à swinguer entre country blues, gospel, rockabilly et parfois même un petit air de hard rock», précisent-ils. Elle aussi vous donne rendez-vous samedi à 23h00 sur la scène du Palais. Le Tanjazz ne se réduit bien évidemment pas à ça. Les mélomanes auront droit à 5 jours de programmation qui leur promettent un tour à travers les quatre coins du monde et c'est à découvrir. Il est sans rappeler que, à aujourd'hui, Tanjazz est l'unique festival au Maroc à se voir attribuer le label de l'Unesco. Une reconnaissance qui pour l'organisation onusienne conforte sa démarche de «diplomatie musicale» qui fait du jazz un vecteur de rencontres et d'échanges. «en choisissant d'attribuer son label au festival de jazz de Tanger, le bureau de l'Unesco à Rabat salue un événement musical incarnant parfaitement les valeurs humaines de rencontres, d'écoute, de partage et de paix que prône l'organisation des Nations Unies», ajoute-t-on a cet effet.