Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a ordonné mi-juillet une révision complète du projet, en réponse aux nombreuses critiques sur son coût, estimé à près de 2 milliards d'euros. Initialement, la facture s'élevait à 1,2 milliard d'euros, mais le total est monté à 1,87 milliard d'euros, du jamais vu dans l'histoire du sport. L'esthétique futuriste de l'enceinte à l'allure de vaisseau spatial, accusée par ses détracteurs de défigurer le paysage avoisinant, devrait être retenue, tout en étant revue pour abaisser le coût, expliquent Mme Hadid et Nikken Sekkei la grande agence d'architecture japonaise. Tokyo vient de lancer un nouvel appel d'offres et espère disposer de nouveaux plans avant la fin de l'année, mais les organisateurs japonais ont prévenu qu'il serait difficile de livrer le stade en janvier 2020, comme l'exige le Comité international olympique (CIO). La facture ne devra cette fois pas dépasser la somme de 1,15 milliard d'euros, a prévenu le gouvernement.