Les investisseurs étrangers s'intéressent de nouveau au marché boursier casablancais. Après avoir boudé la place deux ans durant, ils reviennent pour investir leur argent. Pour la petite histoire, nombre d'investisseurs étrangers se sont intéressés dès le début au marché marocain. Les investisseurs étrangers s'intéressent de nouveau au marché boursier casablancais. Après avoir boudé la place deux ans durant, ils reviennent pour investir leur argent. Pour la petite histoire, nombre d'investisseurs étrangers se sont intéressés dès le début au marché marocain. Par l'entremise de courtiers internationaux en placements des liquidités, ils investissaient de grands montants dans différentes sociétés cotées à la place casablancaise. Ces courtiers proposaient à des sociétés de bourse de la place des fonds pour qu'il les placent en actions sur le marché. Souvent, ils passaient avec eux des contrats de gestion, leur laissant le libre choix d'achat des valeurs et de fixation des prix. Alors commençaient les «gymnastiques» peu déontologiques et les pratiques qui ont été à l'origine, à en croire les propos de quelques initiés, de leur «départ». La raison principale qui a poussé les investisseurs à quitter, à la fin de l'année 2000, la place casablancaise n'était pas la situation du marché, loin s'en faut, mais les agitations de quelques traders de sociétés de bourse. N'affichant aucun scrupule, ils profitaient pleinement de chaque opportunité de se faire de belles sommes. Aujourd'hui, plusieurs intervenants sur la place affirment qu'il n'y a plus de place à ces pratiques peu déontologiques. La bourse de Casablanca a besoin de capitaux étrangers, même volatils, pour l'animer. Les niveaux de valorisation actuels intéressent beaucoup d'investisseurs étrangers. Ils affichent une réelle volonté d'injecter des fonds sur le marché. Mais ils craignent toujours de franchir le cap à cause de l'image qu'ils se sont fait du marché marocain. L'effort des professionnels de la place doit être orienté dans le sens de rétablir cette confiance. Pour cela, ils doivent être capable de communiquer à ces investisseurs les informations pratiques sur le marché boursier marocain et leurs proposer les services adéquats. Le lancement de ce nouveau fonds méditerranéen constitue un autre rendez vous pour attirer les investisseurs étrangers vers la place casablancaise. On s'offre de nouveau l'espoir.