La Cour de cassation passe à l'ère du numérique. C'est l'objet principal d'une convention de partenariat et de coopération signée mercredi 8 juillet à Rabat entre la Cour de cassation et l'Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), dans le cadre de la concrétisation du «Plan Maroc Numéric». Cette convention, signée par le premier président de la Cour de cassation, Mustapha Farès, et le directeur général de l'ANRT, Azzedine Montassir Billah, s'inscrit dans le cadre de l'échange d'expertise et d'expériences entre les deux institutions. De même, elle intervient en concrétisation du «Plan Maroc Numéric 2020» visant à mettre en place des administrations publiques qui soient interactives et proches des citoyens, indique un communiqué de la Cour. Sur un niveau plus général, cette convention est aussi en droite ligne avec les efforts du Maroc pour l'adhésion au partenariat pour le gouvernement ouvert (OGP), visant à faciliter les procédures, élargir le nombre des prestations publiques fournies en ligne et favoriser la numérisation des procédures et documents. C'est ainsi qu'à cette occasion, M. Farès a souligné que cette convention est en phase avec le progrès technique que connaît le pays et ce, à travers l'intégration des concepts innovants des services administratifs judiciaires électroniques et le développement des infrastructures adéquates pour assurer la sécurité judiciaire numérique aussi bien pour l'administration judiciaire que pour les citoyens. Pour sa part, la présidente du Centre de publication et de documentation judiciaires à la Cour de cassation, Ibtissam El Mouden, a présenté en marge de cette signature un exposé sur les mutations profondes qu'a connues la Cour de cassation ces dernières années, dans le sillage de la mise en œuvre des principes de la Constitution de 2011, des recommandations de la Charte nationale pour la réforme de la justice et du plan stratégique de la Cour 2013-2017.