Ils sont entre le marteau et l'enclume, y compris ceux qui ont cru longtemps à ce symbole magnifique et ô combien graphique du marteau et la faucille. D'un côté, ils ont un patronat de plus en plus moderne, certes, mais aussi de plus en plus pingre, avec son partenaire le gouvernement d'aujourd'hui et de toujours, et de l'autre côté, les soi-disant défenseurs de leurs droits acquis et à venir, j'ai nommé les syndicats versatiles et leurs vénérables dirigeants inamovibles. Et en parlant de syndicats – vous me voyez venir – ils ont décidé, pour la première fois de leur histoire, de faire la grève du défilé du 1er mai. Je ne sais pas ce que vous en avez pensé, vous, mais moi, personnellement, ça ne m'a pas gêné du tout. Pourtant, à propos de droits, j'en ai pas mal à faire valoir, mais contrairement à mes amis syndiqués, moi, je sais à qui m'adresser. Plus sérieusement, je pense que cette non-action est ni plus ni moins qu'une fuite en avant vers… le vide. A demain