Miloudi Moukharik, secrétaire général de l'UMT, Mohamed Noubir Amaoui, secrétaire général de la CDT et Abderrahmane Azzouzi, secrétaire général de la FDT, ont animé une conférence de presse au siège de la CDT à Casablanca pour expliquer les raison de cette décision qui vient en signe de protestation contre le traitement accordé par le gouvernement vis-à-vis des revendications syndicales. Mais les trois centrales syndicales ne comptent pas s'arrêter là. Les responsables ont annoncé la création d'une commission chargée notamment de préparer les prochaines actions de protestation. Certes, les syndicalistes boycottent les festivités du 1er mai mais ils affirment qu'il s'agit juste d'un tout petit début pour faire de mai un mois de protestation. Cependant, les N°1 des trois syndicats ont écarté tout impact du bras de fer avec le gouvernement sur les prochaines élections professionnelles. Abdelkader Zaer, numéro deux de la CDT, a, de son côté, affirmé que les réflexions de la commission créée vont porter sur les mesures de protestation novatrices mais avec les moindres dégâts sur le fonctionnement du pays.