Au grand bonheur des Tangérois, la soirée de clôture de cette édition s'est distinguée par le concert donné par Maher Zain. Ce chanteur libano-suédois, qui participait pour la deuxième année consécutive à cet événement, a réussi à rassembler des milliers de spectateurs à la grande salle couverte de Ziaten. Adulé et très apprécié par les Tangérois, il a, comme prévu, enthousiasmé l'assistance grâce à un bouquet de ses chants religieux aussi bien en arabe qu'en anglais. Sous de longs applaudissements, Maher Zain a fait son entrée sur scène, en choisissant de débuter son concert par «Radhitu Billahi Rabba» et «Rakat Ayni Chaouwkan». La star de la chanson religieuse n'a pas caché, tout au long de la soirée, sa grande émotion en entendant le public répéter avec lui les plus beaux morceaux de son répertoire dont «For The Rest Of My Life», «Forgive Me» et «Open Your Eyes». Ayant, à maintes reprises, exprimé son amour pour le public marocain, et en particulier tangérois, Maher Zain se prépare à la sortie de son nouvel album «comportant une chanson en dialecte marocain», a-t-il annoncé. Les travaux de cette manifestation ont été marqués aussi par la participation du jeune artiste Mesut Kurtis, qui s'est imposé en un temps record parmi les célébrités de la chanson religieuse. Ce chanteur macédonien d'origine turque a réussi à créer une ambiance spirituelle et conviviale, lors de son concert, programmé en deuxième soirée de ce deuxième festival. Et ce, en interprétant ses chansons les plus connues du public, telles que «Assalatu Wassalamu», «Al Borda», «Aïd Saïd» et «Ataytou bidnanbi». Soulignons que les organisateurs ont jeté leur dévolu sur la célèbre chanteuse marocaine, Karima Skalli, pour animer la soirée inaugurale de cette deuxième édition, qui s'est déroulée sous le thème «Sur la voie du Prophète». La diva de la chanson marocaine a choisi d'interpréter, à cette occasion, ses plus belles chansons religieuses telles que «Zidni» et «Chams El Hawa». Ce deuxième festival a été, de même, marqué par la participation des groupes locaux, dont ceux d'Oud Raml, sous la présidence du maître Mohamed Rachid Tsouli et d'Imam Al Ghazali du chant religieux.