Le Maroc enregistre une participation distinguée au 24è Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco-2015) à travers des productions cinématographiques, mais aussi par l'engagement de la Compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM), à promouvoir le 7è art dans le continent africain. La 24ème édition du Fespaco se déroule du 28 février au 7 mars dans la capitale burkinabè autour du thème «Cinéma africain: la production et la diffusion à l'ère du numérique». En plus des œuvres cinématographiques en compétition pour l'Etalon d'or de Yennega, la distinction la plus prestigieuse au Fespaco, la participation du Maroc a été rehaussée par la présence de la compagnie Royal Air Maroc (RAM) en tant que transporteur officiel de ce grand rendez-vous du 7è art africain. En vertu d'une convention, signée en février 2014 à Ouagadougou, rappelle-t-on, la compagnie nationale est devenue le transporteur officiel de cette prestigieuse manifestation culturelle et artistique pour trois éditions (2015, 2017 et 2019). Cet accord de partenariat permet à la RAM d'assurer le transport officiel des participants et du fret nécessaire à la réalisation de cette manifestation de grande envergure, dédiée à la promotion du cinéma à l'échelle du continent africain. Outre l'octroi par la RAM de billets pour chacune des éditions du Fespaco, la compagnie s'est engagée également à fixer des prix préférentiels pour les participants au départ de l'ensemble du réseau de la compagnie que ce soit des USA, de l'Europe, du Moyen-Orient ou des autres pays africains, afin de leur permettre d'assister à cet événement. Lors de la cérémonie officielle d'ouverture du Fespaco samedi dernier, le ministre burkinabé de la Culture et les promoteurs du festival ont tenu à exprimer leurs remerciements à la RAM. Le Cinéma marocain est aussi présent en force à cette 24è édition avec deux films qui figurent parmi les 20 œuvres en compétition officielle, dans la catégorie long métrage. Il s'agit de «C'est eux les chiens» de Hicham Lasri, et de «Fièvres» de Hicham Ayouch.