Le secrétaire général de la FRMF, Mohamed Moufid, est inamovible dans ses principes, souple dans les échanges d'idées et intransigeant dans ses convictions. C'est un homme d'une forte personnalité qui n'a pas hésité à claquer la porte de la fédération quand il a estimé que les choses ne tournent pas rond dans une instance parasitée par des hommes sans scrupules. Le secrétaire général de la FRMF, Mohamed Moufid, est inamovible dans ses principes, souple dans les échanges d'idées et intransigeant dans ses convictions. C'est un homme d'une forte personnalité qui n'a pas hésité à claquer la porte de la fédération quand il a estimé que les choses ne tournent pas rond dans une instance parasitée par des hommes sans scrupules. Il ignore la complaisance et défie la médiocrité d'où qu'elle vienne, même si cela lui a valu les foudres de certains. Il est parti au bon moment et il est revenu avec les honneurs et le courage d'un homme qui ne craint pas les mauvais moments que traverse notre football. Son seul tort c'est qu'il ne possède pas cette mauvaise habitude, propre à nos dirigeants, qui consiste à commander des articles et des interviews à des journalistes. Moufid n'a pas besoin de soigner son image, ni d'ambitionner des postes politiques ou autres car il a tout réussi dans sa vie professionnelle. Et s'il a attrapé le virus du sport que ce soit le foot ou le hand, c'est que, primo, il a été un grand sportif et secondo parce qu'il n'est pas demandeur mais demandé. Et comme il n'est pistonné par personne, il doit être certainement un bon gestionnaire pour que le Général, Housni Benslimane, lui demande de reprendre son poste de secrétaire général de la FRMF. Jeudi dernier, il a assisté à la première réunion du bureau fédéral après son retour. Tout s'est bien passé pour lui puisqu'il n'avait pas à faire beaucoup d'effort pour se réadapter. Et pour cause il n'a pas changé d'un iota les idées qu'il prônait pour sortir notre football de sa mauvaise passe. Il est même rentré rapidement dans le vif du sujet en récusant tout pouvoir discrétionnaire à quiconque dans la fédération. La décision individuelle est désormais bannie. Cela éviterait, au moins, le clientélisme et la discrimination qui caractérisaient les nominations des entraîneurs et autres cadres techniques. Le CV de la complaisance ou de la commission, de l'ami de mon ami, n'a plus de droit de cité. Seule la transparence peut redonner la crédibilité à la fédération et Moufid veut la concrétiser en pensant une autre relation avec la presse. Désormais l'information va être véhiculée par des conférences de presse du secrétariat général afin qu'elle ne soit plus déformée, comme elle l'a été, par des canaux individuels qui l'orientaient à leur guise. La rigueur finit toujours par payer.