Voilà le principal constat auquel a abouti le petit déjeuner-débat organisé conjointement par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et Management Systems International (MSI) autour du thème «La synergie entre acteurs publics, privés et associatifs : un levier pour la promotion de l'égalité professionnelle». Une rencontre qui s'est tenue mardi 14 octobre en célébration de la journée nationale de la femme qui a eu lieu le 10 du même mois. Le débat a été animé par un panel composé du représentant de la direction de l'emploi du ministère de l'emploi et des affaires sociales, de la Commission RSE & Label et de la CGEM, de l'association «Izdihar» des zones industrielles de Sidi Bernoussi et de l'association l'Heure Joyeuse. C'est ainsi que les discussions ont porté sur la mise en œuvre du projet «Wad3éyati» ayant pour objectif d'améliorer l'égalité entre hommes et femmes dans le milieu professionnel au Maroc. «Ce projet d'une durée de 3 ans (2014 - 2016) a été retenu dans le cadre d'un appel à projet international lancé par le Département d'Etat américain du travail (USDOL) et la mise en œuvre est confiée à l'entreprise MSI», a expliqué Carine Chevalier, directrice du projet Wad3éyati, présentant l'initiative. Et de poursuivre : «C'est donc ainsi que la CGEM a lancé le projet Wad3éyati en vue de l'amélioration de l'égalité des genres dans le milieu professionnel. Aussi, réalisé en partenariat avec MSI, ce projet propose d'accompagner les entreprises dans l'évaluation de leurs ressources humaines et de mettre en œuvre un plan d'action pour l'égalité des genres. De ce fait, Wad3éyati apportera une expertise et une assistance technique auprès d'une cinquantaine d'entreprises, PME et grandes entreprises tous secteurs d'activité confondus». Pour sa part, Ahmed Bouharrou, directeur de l'emploi du ministère de l'emploi et des affaires sociales, a expliqué que «les textes de droit en matière d'égalité des genres sont très évolués mais que leur application sur le terrain n'est pas encore effective. Maintenant, ce qu'il faut c'est d'élaborer des mécanismes pour permettre une traduction du droit dans le milieu professionnel». Selon lui, «pour ce faire, il ne faut pas moins d'une collaboration tripartite entre acteurs publics, privés et associatifs, dans le cadre d'échanges et de dialogue afin de garantir une amélioration de l'égalité de genre au sein des entreprises comprenant une égalité des salaires et des conditions de travail».