Le paiement de biens et services accuse un solde négatif au premier trimestre de l'année. Le besoin en financement est de 19,66 milliards de dirhams. Une radioscopie qui vient d'être détaillée par l'Office des changes dans sa dernière publication relative à la balance des paiements au titre des trois premiers mois de l'année. Ainsi, le solde des transactions courantes à fin mars a atteint un crédit de 89,73 milliards de dirhams contre un débit de 109,40 milliards de dirhams. Les paiements de biens et services ont accusé dans ce sens un creusement de plus de 35 milliards de dirhams. Un écart qui résulte de transactions atteignant un débit de l'ordre de 105,39 milliards de dirhams contre un crédit avoisinant les 70,30 milliards de dirhams. La balance des paiements affiche pour la même période un besoin en financement de 19,66 milliards de dirhams. Pour un crédit de 40,07 milliards de dirhams, les paiements de biens ont atteint un débit de 88,82 milliards de dirhams apportant ainsi l'écart à 48,74 milliards de dirhams. Cette ventilation est particulièrement tirée par les marchandises générales dont le débit s'est chiffré à 88,79 milliards de dirhams à fin mars 2014. Quant aux services, la balance des paiements s'est située autour de 30,23 milliards de dirhams. Le débit enregistré dans ce sens atteint les 16,52 milliards de dirhams créant ainsi un additionnel de 13,65 milliards de dirhams. Les services de voyage ont gagné plus de 9,64 milliards de dirhams au premier trimestre de l'année. Les services de fabrication fournis sur des intrants physiques détenus par des tiers ont également réalisé un additionnel de 3,35 milliards de dirhams au titre des trois premiers mois de l'année. Même constat pour les services de télécommunications, de formation et d'information qui ont réalisé un surplus de 2,9 milliards de dirhams à fin mars 2014. Le transport aérien a gagné, pour sa part, 1,4 milliard de dirhams contre un solde négatif de 3,12 milliards de dirhams observé au niveau du transport maritime. Les services de constructions ont observé un crédit de 1,17 milliard de dirhams contre un débit de 1,37 milliard de dirhams, soit un creusement de 281,6 millions de dirhams au premier trimestre de l'année. En ce qui concerne les revenus primaires, la balance des paiements fait état d'un déficit de 2,29 milliards de dirhams au premier trimestre. Une situation qui résulte d'un débit de 3,15 milliards de dirhams contre un crédit de 853 millions de dirhams. Le gros perdant dans ce sens reste les revenus des investissements ayant accusé un solde négatif de 2,30 milliards de dirhams, contre un manque de 1,57 milliard de dirhams d'investissements directs et de portefeuilles. En contrepartie, les revenus secondaires sont au vert affichant ainsi un additionnel de 17,72 milliards de dirhams. Une performance principalement tirée par la bonne tenue aussi bien du secteur privé (+15,38 milliards de dirhams) que celui du public (+2,33 milliards de dirhams). Par ailleurs, les investissements directs ont réalisé au cours de ce premier trimestre un accroissement net des engagements de l'ordre de 6,18 milliards de dirhams contre une acquisition nette d'avoir d'environ 410 millions de dirhams, soit un solde en retrait de 5,77 milliards de dirhams. Les avoirs de réserves restent positifs à fin mars affichant ainsi une acquisition de l'ordre de 2,60 milliards de dirhams.