Un nouveau projet touristique vient renforcer la capacité litière de la destination. Ouvert au début du mois de juillet, le complexe Lunja Village s'inscrit dans le cadre de la stratégie de développement touristique du plan Biladi. La capacité de ce nouveau complexe s'estime à 500 unités et offres qui se déclinent en trois offres. Ledit complexe comprend des appart hôtels, des chalets et des suites hôtels. Notons que chaque unité est composée de deux chambres à coucher ainsi que les équipements nécessaires. Edifié sur un terrain d'une superficie de 38,5 hectares, au nord d'Agadir et sur la route d'Essaouira, ce projet jouxte la plage d'Imi Ouaddar et se trouve à une dizaine de kilomètres de la plage de Taghazout. «En plus de la topographie vallonnée, la composante d'animation, de loisir et de service comprend six piscines, un aquaparc (qui sera opérationnel le mois d'octobre prochain), un restaurant international «Le Gourmet» de 200 couverts, un salon de thé «Riad des saveurs» de 150 places assises, un salon de thé-glacier «Le Mimosa» de 70 places assises, un lobby bar «Le Diplomat» avec une capacité de 50 places assises, un Cheringuito «Lunja Village» sur notre plage privée, quatre snacks à proximité des piscines, 4 terrains de sport, un Kid's Club, une infirmerie, une supérette, une salle de conférences et deux salles de sous-commissions avec une capacité totale de 700 convives et un bâtiment d'accueil avec un centre administratif», annoncent les porteurs du projet. Notons dans le même cadre que le «Lunja Village» dispose également de deux campings, une aire de camping caravaning 1ère catégorie, prévoyant 240 emplacements, et une aire de camping 2ème catégorie, prévoyant 450 emplacements. Pour rappel, ce complexe appartient à la CGI (Compagnie générale immobilière), Groupe CDG, alors que la gestion a été confiée à la société Continental Bay Hotels & Resorts Management. Ce nouveau complexe vient ainsi renforcer la capacité d'accueil de la destination. Une demande inlassablement réclamée par les tour-opérateurs. En effet, la capacité litière constitue un handicap dans la promotion et la commercialisation de la destination. Certes, la capacité de la ville reste limitée, voire en dégradation. Le retard accusé dans certains projets touristiques, le manque d'adhésion des professionnels du secteur au projet de Renovotel ainsi que la fermeture de plusieurs autres établissements hôteliers au cours de ces dernières années placent la destination devant le défi urgent de renforcer son aptitude à pouvoir séduire et répondre à la demande des tour-opérateurs.