Les épreuves du baccalauréat pour la session de juin 2014 ont débuté, ce mardi matin, avec la participation de quelque 502.127 élèves, dont 287.688 candidats garçons, soit 57,3 de l'effectif total et 214.439 candidates filles, soit 42,7%. Dans un communiqué, le ministère de l'Education nationale et de la Formation des cadres avait indiqué que le nombre total des candidats a connu une hausse de 4,7% par rapport à l'année dernière, précisant que le nombre des candidats de l'enseignement public a atteint 310.833 élèves, soit une augmentation de 2,9%, tandis que les candidats libres ont été au nombre de 165.546 étudiants, représentant 33% de l'effectif, soit une hausse de 7,3% par rapport à l'année dernière. L'effectif des candidats de l'enseignement privé a augmenté, quant à lui, de 9,2%, pour atteindre 25.748 candidats (5% des candidats). Cette année, les examens du baccalauréat se dérouleront dans un contexte marqué par le développement des systèmes informatiques en matière de gestion des examens diplômants, avec la prise en considération, lors de l'élaboration des examens, des particularités des enfants des Marocains établis à l'étranger et des enfants des étrangers établis au Maroc, ainsi que l'adaptation des conditions de passation des examens aux candidats à besoins spécifiques, a ajouté cette même source. L'organisation des examens de la session de juin a requis au niveau central la mobilisation de 31 commissions de préparation des épreuves, composées de 184 personnes ayant effectué 92 journées de travail effectives, donnant lieu à la préparation de 165 sujets d'examen et 165 grilles de correction. A l'échelle régionale, 24.240 salles d'examen ont été aménagées dans 1500 centres d'examen, outre la mobilisation de 50.000 superviseurs, 1800 observateurs et 40.000 correcteurs chargés de la correction de plus de 6,3 millions de copies, a-t-on précisé. Le ministère a loué les efforts consentis par la famille de l'éducation et la formation en vue de garantir le déroulement des examens dans les meilleures conditions possibles, félicitant les autorités publiques et territoriales pour avoir accompagné les différentes étapes de ces examens, outre l'intérêt qu'accordent les différents médias à ces épreuves.