L'indépendance et la maîtrise technique du secteur investi sont les premières motivations d'un jeune entrepreneur. Cette conclusion a été déduite d'une étude entrepreneuriale indépendante rendue publique lundi par le CJD international. Le baromètre réalisé en marge de la dernière édition du Salon Hub Africa est venu identifier les spécificités, les freins et les attentes des auto-entrepreneurs. «Cette étude a permis de corriger certaines vérités et démontrer que l'auto-entrepreneuriat au Maroc va bon train. Le financement ne pose plus problème aujourd'hui autant que l'accompagnement qui se veut un besoin vital à la survie d'un nouveau projet entrepreneurial», souligne dans ce sens Zakaria Fahim, président du CJD international. En s'appuyant sur les conclusions de l'étude, 20 mois est la moyenne pour passer de l'idée du projet à l'acte. «Les participants à cette enquête ont fait part de leur hésitation face aux facteurs bloquants, à savoir le financement, les procédures administratives ou tout simplement le manque d'informations», explique M. Fahim. Par type de projets, 84% d'intentions entrepreneuriales sont tournées vers le secteur tertiaire. Tandis que le secteur primaire reste le moins attractif pour le public sondé. Pour rappel, cette étude, initiée par le cabinet C&O Marketing, a été menée sur un échantillon de 173 visiteurs du Salon Hub Africa, d'une moyenne d'âge de 28 ans, dont 87% sont venus du Maroc contre 13% d'Afrique subsaharienne et d'Europe.