Les affaires de viol se suivent et ne se ressemblent pas toutes. Dans la nuit du 2 au 3 mai 2014, c'est un drôle de manège qu'a connu un hôpital de Settat. Un marchand ambulant s'y est introduit en douce. Il a tenté de violer et de détrousser une patiente admise dans l'établissement. Très vite, après son arrestation, on découvre que le bonhomme n'en était pas à son premier coup d'essai. C'était un habitué, un récidiviste. Devant les policiers, il se met à table et avoue avoir déjà violé des patientes, la nuit. Son mode opératoire est simple : il se fait passer pour un des membres du personnel avant d'entrer en contact avec des malades pour leur extorquer de l'argent. Ensuite, il passe à la vitesse supérieure, franchit un cap, et les viole. Il usait de stratagèmes tortueux pour convaincre les patientes d'ôter leurs vêtements avant de passer à l'acte. Pour son dernier forfait, la patiente choisie pour subir ses assauts a senti le coup, s'est réveillé en hurlant et a ameuté l'hôpital. Flagrant délit. Prix sur le fait. Le violeur est cuit. Entre les mains de la police, il risque gros lors de son procès.