De nombreux accords et conventions ont été signés par le secteur privé lors de la récente tournée africaine. Une forte délégation d'hommes d'affaires marocains a accompagné SM le Roi Mohammed VI lors de sa tournée au Mali, en Guinée Conakry, en Côte d'Ivoire et au Gabon. La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a initié des projets dans ces quatre pays africains. Juste après le retour au Maroc, la confédération a annoncé qu'elle est entièrement engagée dans le cadre de la Commission mixte public-privé pour la mise en œuvre des accords signés et des projets lancés. Le partenariat public-privé a été tant souhaité par le Souverain. «Le développement durable du continent africain exige que la créativité et le dynamisme du secteur privé se concentrent sur des domaines porteurs, comme l'agriculture, l'industrie, la science et la technologie, et le développement des infrastructures. Cela reste tributaire de la libération des potentialités et du renforcement de l'initiative privée, ce qui présuppose l'existence d'un secteur public efficace, porteur et compétent. La démultiplication des partenariats public-privé Sud-Sud et des transferts de technologie revêt une importance clé dans ce sens», a précisé SM le Roi Mohammed VI lors d'un discours à l'occasion de l'ouverture du Forum maroco-ivoirien, lundi 24 février à Abidjan. Ainsi, le ministère des affaires étrangères et de la coopération a abrité, mercredi 19 mars à Rabat, la première réunion de suivi de la Commission mixte public-privé pour la mise en œuvre des accords signés et des projets lancés lors de la récente tournée royale en Afrique. Cette Commission a réuni les membres du gouvernement et les acteurs privés, qui accompagnaient Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans sa tournée africaine. A Abidjan puis à Libreville, la Confédération générale des entreprises du Maroc a organisé deux forums, sous la présidence effective de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et qui ont connu la participation de 600 chefs d'entreprises dont, à chaque étape, 100 participants marocains, en majorité des PME représentant divers secteurs. A travers cette Commission, le ministère des affaires étrangères et de la coopération veut assurer la structuration du cadre de suivi des dossiers, et à cet effet, la commission tiendra des réunions régulières mensuelles. Un secrétariat dédié à cette structure et domicilié au ministère des affaires étrangères assurera le relais et le suivi avec les ambassades tant pour la mise en œuvre que pour la remontée des alertes. «La CGEM continuera de jouer un rôle central en étant une partie prenante de cette structure et aura pour missions, entre autres, d'identifier les difficultés éventuelles qui peuvent surgir, de coordonner le travail des conseils d'affaires avec leur plan d'action et objectifs respectifs tout en s'inscrivant dans la vision générale du pays. La CGEM assurera également une veille permanente des actions économiques engagées par les autres pays partenaires des différents pays d'Afrique centrale et de l'ouest», indique le patronat dans un communiqué. Selon la même source, les mots d'ordre de la réunion de la commission ont été : la promotion des intérêts de la nation, la valorisation du «modèle économique régional marocain», le travail collectif, l'esprit de groupe et la coordination pour défendre une approche globale et participative excluant la compétition sectorielle.