Selon le journal britannique «The Daily Telegraph», le Maroc a un léger avantage par rapport à l'Afrique du Sud dans la course pour l'organisation de la Coupe du monde 2010. À deux mois seulement de la désignation par la FIFA du pays hôte de la Coupe du monde 2010 de football, le Maroc et l'Afrique du Sud sont à égalité, mais avec un léger avantage en faveur du Royaume, rapporte le quotidien britannique "The Daily Telegraph". Tout le monde donnait l'Afrique du Sud comme favori pour être le premier pays africain à abriter les compétitions, mais les responsables de la FIFA ont été surpris par la solidité du dossier marocain, indique le journal. Les deux pays sont à pied d'égalité, mais le Maroc parait légèrement plus avantagé, a dit un responsable de la FIFA, cité par le journal. La campagne de promotion marocaine, dirigée par Saad Kettani, est différente de celle menée pour l'organisation de la coupe du monde 2006, au terme de laquelle le Maroc avait été éliminé au premier tour du vote, note le quotidien, ajoutant que les membres de la commission d'inspection de la FIFA ont pu constater de visu, lors d'une récente visite au Maroc, les infrastructures sportives construites par le Maroc pour accueillir les phases finales de la Coupe "Jules Rimet". Le journal britannique relève que les responsables marocains ont mis en exergue aux membres européens de cette commission, qui disposent de huit des 24 voix au sein du comité exécutif de la FIFA, que l'organisation de la coupe du monde au Maroc serait avantageuse pour l'Europe, compte tenu de la proximité géographique. Pour ne laisser rien au hasard, le Maroc a fait appel à deux experts de renommée internationale, en l'occurrence Alain Rothenberg, membre de la commission d'inspection pour le Mondial-2006 et architecte de l'organisation réussie de la coupe du monde 1994 aux Etats-Unis, et Daniel Rupf, organisateur de la coupe du monde 2002 au Japon et en Corée du sud, rappelle le journal. La FIFA, qui avait décidé de confier l'organisation de la coupe du monde 2010 à un pays africain, devra désigner le pays organisateur le 15 mai prochain lors d'une réunion de son comité exécutif à Zurich. Outre le Maroc et l'Afrique du Sud, l'Egypte, la Libye et la Tunisie sont également en lice.