C'est Haris Hassabis qui vient de succéder à Antonio Maceda en tant que président de l'Université Internationale de Casablanca. Ce dernier ayant été nommé vice-président Opérations de Laureate Europe. «Antonio a réalisé avec succès les étapes initiales de ce projet : ouvrir une nouvelle université autorisée par l'Etat, obtenir l'accréditation des filières, commencer le chantier du nouveau campus et diplômer la première promotion de lauréats», souligne Miguel Carmelo, vice-président pour la zone Europe de Laureate International Universities. Il faut dire qu'après quatre années, l'UIC est désormais la 1ère université complètement privée du Maroc. «Et dans ses nouvelles missions, M. Maceda devra apporter son soutien aux pays de la zone, en développant de nouveaux programmes, opportunités et synergies aux niveaux européen et méditerranéen pour toutes les institutions du réseau Laureate», expliquent les responsables de l'établissement. Son implication demeure aux côtés de son successeur, M. Hassabis qui a rejoint Laureate en 2008 en tant que directeur général du Cyprus College à Chypre et qu'il a transformé en European University of Cyprus. Cette université est aujourd'hui leader de l'enseignement supérieur privé du pays avec ses 4.500 étudiants. L'homme a par la suite dirigé les opérations de la région Laureate Europe tout particulièrement à la Istanbul Bilgi University (plus de 14.000 étudiants). Dans son cahier des charges, l'innovation devant contribuer à l'amélioration du classement de l'établissement turc. Diplômé en Génie Civil de l'Imperial College of London, M. Hassabis est également titulaire d'un Master en Engineering Management de Cornell University aux Usa. Dans la foulée, l'universitaire est en train de préparer son Doctorat en Leadership Management de Walden University aux USA. «L'Université Internationale de Casablanca entame une 2ème grande étape de son expansion avec l'arrivée du nouveau campus de Bouskoura dont l'ouverture est prévue pour septembre 2014. L'arrivée de M.Hassabis, qui a acquis une grande expérience dans la gestion universitaire, va permettre de faire rayonner l'UIC au Maroc et dans toute l'Afrique francophone», rajoute M. Maceda à cet égard. Bref, la stratégie adoptée par l'université internationale de Casablanca ne fait que démontrer l'intérêt de développer des formations supérieures au Maroc de haut niveau. Les conditions de vie à l'étranger devenant de plus en plus difficiles, la décision de bâtir et de ramener les meilleurs au pays avait été déjà prise il y a quelques années notamment dans le cadre de la mise en œuvre du programme Emergence. Le capital humain avait, pour rappel, freiné les ambitions des porteurs de cette nouvelle politique. Aujourd'hui, l'implantation de nouvelles universités privées démontre la volonté de la part des décisionnaires de créer des opportunités de formation au Maroc pour faciliter l'accès aux étudiants désireux s'offrir des programmes de formation de qualité. La diversification de l'offre ne pouvant que faciliter la réponse à l'équation formation-emploi. L'université internationale en représente un exemple édifiant.