Les disponibilités en animaux devant être sacrifiés durant l'aïd Al Adha couvrent largement la demande. L'offre en ovins et caprins est estimée à environ 8,3 millions de têtes, dont 4,83 millions d'ovins mâles et 3,47 millions d'agnelles et de caprins. C'est ce qu'a annoncé mardi le ministère de l'agriculture et de la pêche maritime. Quant à la demande, celle-ci est estimée à 5,4 millions de têtes, dont 4,7 millions d'ovins (4,18 millions d'ovins mâles et 700.000 de caprins). Le ministère de l'agriculture tient à préciser dans un communiqué que l'offre en tête pour Aïd Al Adha a bénéficié d'une excellente campagne agricole ayant impacté les disponibilités fourragères pour le cheptel en particulier les parcours et les jachères. Cependant , il est à relever une hausse des prix des matières premières entrant dans l'alimentation animale sur le marché international. Pour leur part, les performances zootechniques ont connu une légère baisse par rapport à l'année dernière atteignant un taux d'agnelage de 80% et un taux de mortalité réduit ne dépassant pas 5%, ajoute la même source. Par ailleurs, l'état sanitaire des animaux est satisfaisant dans l'ensemble des régions du Royaume grâce aux programmes de surveillance continus, aux renforcements des encadrements sanitaires et des campagnes prophylactiques et des traitements contre les maladies réputées contagieuses à incidences économiques menées par les services vétérinaires relevant de l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). Selon les statistiques réalisées régulièrement par le ministère de l'agriculture et de la pêche maritime, les effectifs du cheptel ovin et caprin au titre de l'année 2012 s'élèvent à 25,3 millions de têtes dont 19,1 millions d'ovins et 6,2 millions de caprins. Les transactions commerciales des animaux d'abattage à l'occasion de l'Aïd permettront de réaliser un chiffre d'affaires dépassant les 8 milliards de dirhams, dont la grande partie sera transférée au milieu rural. Ce qui permettra aux agriculteurs de faire face aux dépenses des autres activités agricoles, en particulier durant cette période de lancement de la campagne agricole 2013-2014. Ces ressources financières contribueront à dynamiser les activités économiques globales dans le monde rural.