Depuis vendredi soir, la capitale du Royaume abrite le 19ème Festival international du cinéma d'auteur de Rabat (FICAR). Une manifestation grandiose qui met en valeur cet art suscitant de plus en plus l'intérêt des réalisateurs. Lors de l'ouverture de cet événement, marquée par la présence, entre autres, de Charki Draiss, ministre délégué auprès du ministre de l'intérieur, Mohamed Ouzzine, ministre de la jeunesse et des sports, et Fathallah Oualalou, maire de la ville, les initiateurs n'ont pas manqué d'avoir une grande pensée pour le défunt «Hamidou». A cette occasion, une vidéo retraçant le parcours de cet artiste a été projetée au cours de l'allocution du président de l'Association du festival international de Rabat pour la culture et des arts, Abdelhaq Mantrach, lequel a mis l'accent sur le financement de cette manifestation qui se poursuit jusqu'au 5 octobre. «Nous avons veillé à surmonter toutes les difficultés financières grâce aux efforts de l'association initiatrice et des sponsors. De plus, ce festival a réussi à acquérir une expérience et gagner l'attrait d'un grand public à travers l'ancrage de cultures accompagnant les avancées technologiques», a-t-il indiqué. Ce qui caractérise cette édition, selon M. Mantrach, c'est la participation de 12 pays de par le monde, la projection de 8 nouveaux films dans la catégorie «fenêtre sur le cinéma du monde» et du film documentaire palestinien «5 broken cameras», ainsi que la parité au niveau du jury. La création du prix de la critique est aussi une nouveauté du festival. En outre, les initiateurs, qui ont choisi la Chine comme invité d'honneur, ont rendu hommage, lors de cette cérémonie, à l'actrice marocaine Nezha Rahil. «Un petit bout de femme qui peut crever l'écran», a dit Mohamed Bhiri, qui a animé la soirée aux côtés de l'égyptienne Boussi Chalabi, à propos de l'actrice mise à l'honneur qui s'est vue remettre le trophée par Mohamed Bastaoui. Un autre hommage a été rendu au Tunisien Nasser Khemir, réalisateur et artiste-peintre, qualifié par l'animatrice Fatima Ifriqi de rebelle. Quant à l'artiste qui s'est vu remettre le trophée par M. Ouzzine, il a indiqué : «Le fait que mes films soient considérés rebelles me donne de l'espoir».