La transhumance dans les zones de l'arganier a été au centre du débat, à Agadir le 3 juillet. Cette journée d'étude a été organisée par le ministère de l'agriculture et de la pêche maritime au siège de la Chambre régionale de l'agriculture à Agadir. Présidée par le ministre Aziz Akhannouch, l'objectif de cette journée est d'exposer les études réalisées et les différentes solutions préconisées, en consultation, avec les différents acteurs dans le domaine. Par ailleurs, cette journée a été couronnée par la signature d'une convention relative à la maîtrise et à la régulation du sanglier. Il est à noter que ladite convention regroupe le ministère de l'agriculture, le Haut-Commissariat aux eaux et forêts, la Fédération royale marocaine de chasse et la Chambre régionale de l'agriculture. De ce fait, cette nouvelle convention a mis en place une plateforme de concertation et de création d'outils de protection des pâturages et des domaines agricoles. En effet, la convention stipule, entre autres, la promotion de la recherche scientifique et le développement de nouvelles techniques capables de réguler et de contrôler les dégâts du sanglier sur l'agriculture. Notons dans le même cadre que le Haut-Commissariat aux eaux et forêts s'engage, de son côté, à travailler sur la mise en place du cadre juridique régulant ce problème ainsi que dans le domaine des repérages des points noires, l'information des Chambres de l'agriculture et dans l'encadrement et le suivi. Pour sa part, le ministère de l'agriculture et de la pêche maritime financera les recherches scientifiques menées dans le but de réguler la reproduction des sangliers. Les Chambres d'agriculture devraient, de leurs côtés, sensibiliser les agriculteurs dans les zones noires où ce problème fait de grands dégâts. Ceci étant, la Fédération royale marocaine de chasse devrait également apporter sa contribution pour s'attaquer à ce problème. Il est à noter que cette journée a été également marquée par la présentation des résultats des études menées par le ministère de l'agriculture et de la pêche maritime sur la transhumance au Maroc ainsi que sur le pâturage dans les zones de l'agriculture du sud du Maroc. Deux ateliers, portant sur l'aménagement des parcours et développement de la filière cameline et sur le développement des mécanismes d'adaptation, de réglementation et des lois relatives aux mouvements des troupeaux dans les pâturages, ont été à l'ordre du jour de cette journée d'étude. Il Le problème du pâturage dans les espaces forestiers constitue une épine dorsale à laquelle le ministère de l'agriculture et le Haut-Commissariat des eaux et forêts s'attaquent.