Les éléves s'apprêtent à reprendre l'école et à renouer avec le rituel des bus jaunes du ramassage scolaire. Une échéance qui met à rude épreuve le budget des parents. Le temps des vacances s'essouffle. Les éléves s'apprêtent à reprendre l'école et à renouer avec le rituel des bus jaunes du ramassage scolaire et les problèmes du transport scolaire, notamment dans les villes. L'occasion demande un budget particulier pour les parents qui viennent à peine de payer les factures des vacances. Il faut que l'enfant soit satisfait pour qu'il entame sa scolarité dans de bonnes conditions. Car, dans le cas contraire, l'enfant, qui manque d'un effet lié à la rentrée scolaire, sent un complexe d'infériorité devant ses amis de classe. Chose qui aura des répercussions négatives sur son état psychique et le déroulement de ses études. A chaque rentrée scolaire, les établissements scolaires ont des exigences croissantes en matière de fournitures et d'équipements. C'est particulièrement frappant en maternelle et au primaire. Les parents reçoivent des listes d'achat de matériel, et même d'équipement sportif ! Ces listes de matériel et de fournitures demandées aux familles sont volumineuses et coûteuses. Malgré qu'il n'existe pas de statistiques sur les coûts pour ces études, il faudra prévoir un budget. Et plus les enfants avancent en âge, plus ces coûts augmentent avec eux. En plus d'autres dépenses sont prévues, tout au long de l'année pour payer les frais de transport scolaire, les repas à l'école, les frais de sorties et les activités parascolaires... Les familles à revenus modestes souffrent énormément. La situation est exploitée même par certaines boîtes de crédit qui lancent des formules de « crédit rentrée scolaire ». Ainsi, la famille passe toute une année à rembourser le crédit de la rentrée de son enfant et avec des intérêts. Le coût de la rentrée scolaire d'un seul enfant peut dépasser le SMIG. La famille ayant plus de deux enfants se trouve dans l'obligation, parfois de vendre des biens d'équipement de la maison, pour pouvoir financer la rentrée scolaire de leurs marmots. Les achats commencent par les cartables et les vêtements nécessaires à l'occasion. Les prix des cartables varient entre 20 et plus de 500 dirhams, dans les grandes surfaces de vente. Et le premier jour de la rentrée, les listes commencent à atterrir chez les parents. Les articles de papeterie font partie des fournitures scolaires que les familles doivent acquérir à l'occasion de la rentrée : cahiers, feuilles de copies, classeurs, colles, adhésifs, instruments d'écriture et de correction, peintures. Une grande partie du chiffre d'affaires du secteur est réalisée en période de rentrée scolaire. Durant cette période, les fournitures scolaires représentent plus de la moitié du chiffre d'affaires «papeterie» des grandes et moyennes surfaces de vente. C'est à ce moment que l'on trouve l'offre la plus abondante et, donc, le choix le plus large et les efforts promotionnels les plus intéressants. Ce sont les parents qui paient cher. Au niveau des inscriptions, la prochaine rentrée scolaire s'annonce historique. Le rêve caressé depuis plusieurs années est en train de se concrétiser. La généralisation de la scolarisation des enfants ayant atteint l'âge de six ans.