«Au cours de l'année 2012, la Royal Air Maroc a réalisé 718 millions DH de bénéfices, résultats dépassant les objectifs tracés». C'est ce qu'a affirmé Driss Benhima, président-directeur général de la RAM, mercredi 15 mai au Parlement lors d'une réunion de la commission des finances et du développement économique marquée par la présence du ministre de l'équipement et du transport. Selon M. Benhima, «les résultats de l'exercice 2012 sont les meilleurs enregistrés dans l'histoire de la compagnie, avec une croissance de plus de 1,2 milliard DH, sachant que l'année 2011 a été marquée par des résultats négatifs, soit un déficit de 499 million DH». A noter que le nombre de transactions de la compagnie aérienne a enregistré une hausse de 7%, atteignant ainsi quelque 13,9 milliards dont 12,8 milliards dh concernent le transport des voyageurs et ce bien que le nombre de passagers ait régressé de 5% (5,8 millions de voyageurs) à cause de la conjoncture économique et touristique difficile. Ainsi, se félicitant de l'efficience de la politique commerciale et de la gestion de la compagnie, M.Benhima a souligné que de l'opération de restructuration de la RAM a porté ses fruits. Pour ce qui est de l'évolution des résultats de la RAM jusqu'au mois de mars 2013, M. Benhima a expliqué que le résultat d'exploitation de la compagnie nationale s'est établi à 135 millions DH jusqu'à mars 2013, soit en hausse de 200 Mdh par rapport à la même période en 2012. Aussi, il a fait savoir que la rentabilité par passager a augmenté de 7,2%, les heures de vol ont été réduites de 4,1, soit 62.411 heures de vol et le taux de respect des horaires a gagné 3,2 points, atteignant 84,2%. Pour ce qui est du nombre de salariés, il a été réduit de 31%. Une évolution initiée conformément au contrat-programme signé par la RAM en 2012. En effet, la compagnie avait pour objectif de faire croître son capital, améliorer sa gouvernance administrative, la réduction du nombre de salariés pour une meilleure productivité, la restructuration du réseau aérien, la réduction de la flotte, l'amélioration de sa compétitivité, de la qualité des services et de l'attractivité, ainsi que la relocalisation de la compagnie sur son activité principale.