Quelque 523 fonctionnaires ont vu le versement de leurs salaires interrompu dans le cadre de la circulaire du chef du gouvernement (décembre 2012) relative à l'absence injustifiée, et ce jusqu'à fin avril courant, a indiqué lundi le ministre délégué chargé de la fonction publique et de la modernisation de l'administration, Abdelâdim El Guerrouj. Assurant que le gouvernement appréhende ce dossier avec le sérieux requis depuis l'entrée en vigueur de la circulaire du chef du gouvernement, M. El Guerrouj, qui répondait à une question orale à la Chambre des représentants, a souligné qu'en seulement quatre mois et demi, 523 fonctionnaires ont été touchés par cette mesure, contre 600 fonctionnaires entre 2005 et 2012. Des centaines d'autres cas sont en cours de traitement, a-t-il fait savoir, affirmant qu'il s'agit d'une action permanente de lutte contre l'absence injustifiée et non pas d'une simple campagne passagère. Evoquant l'arsenal juridique destiné à lutter contre ce comportement, qui fait fi des obligations du fonctionnaire à l'égard du citoyen, reflète une image négative de l'administration et sape les efforts des autres fonctionnaires, le ministre a mis l'accent sur la nécessité de mettre en application le régime de sanctions en vigueur et d'activer les différents mécanismes de contrôle. Dans ce sens, la circulaire du chef du gouvernement confie particulièrement aux supérieurs hiérarchiques la tâche de mettre en œuvre ses dispositions, tout en leur imputant la responsabilité de tout manquement ou négligence, a-t-il dit, faisant remarquer que les citoyens sont également impliqués via un site web dédié à cette opération.