Le Corps exécutif international de services (IESC) vient d'installer au Maroc le projet commercial « Fast Track Trade Project ». Le montant de ce projet est estimé à 2,6 millions de dollars. Il sera étalé sur trois ans et se veut un moyen d'assistance aux PME marocaines. En attendant la signature, prévue fin 2003 de l'accord de libre-échange, les Etats-Unis et le Maroc renforcent d'ores et déjà leurs relations économiques. La dernière opération en date à aller dans ce sens a porté sur l'assistance américaine aux petites et moyennes entreprises. D'après un communiqué de l'ambassade des Etats-Unis, l'agence américaine pour le développement international, USAID-Maroc, vient d'annoncer l'attribution d'un don au Corps exécutif international de services (IESC) pour la mise en place du projet commercial au Maroc « Fast Track Trade Project ». Ce projet consiste à assister des PME qui seraient prêtes à exporter leurs produits aux USA, dans le cadre de l'accord en vue. Ceci par l'accroissement des opportunités du nouveau commerce et de l'investissement qui leur seront disponibles aux termes de l'accord de libre-échange. Le but est d'assister ces entreprises à initier et lancer des ventes à l'export, en acquérant de nouvelles technologies, et en développant des joint-ventures ainsi que d'autres alliances stratégiques entre des sociétés des deux pays. Le montant de ce projet est estimé à 2,6 millions de dollars. Il sera étalé sur 3 ans. D'après un communiqué de l'ambassade des Etats-Unis, « ce projet fait partie de l'initiative américaine pour un partenariat entre les Etats-Unis et le Moyen-Orient (MEPI) », lancé en 2002. A noter que le Corps exécutif international de services est le plus grand organisme du monde à promouvoir le développement des affaires au monde. Son personnel est constitué de personnes retraitées, de businessmen du secteur privé bénéficiant d'une grande expertise professionnelle. Son but est d'accroître la concurrence des entrepreneurs et des PME dans les pays en développement. Des pays comme l'Egypte, le Liban, la Jordanie et la Tunisie ont déjà bénéficié de ce programme.