Pour la prochaine édition du Café Politis «d'excellence», l'association Marocains Pluriels et l'association Sqala Café Politis ont choisi de faire le point sur l'une des questions les plus essentielles dans toute politique de développement: l'emploi des jeunes. A cet effet, des acteurs de marque prendront part au Café Politis jeudi 28 février afin d'échanger et de répondre aux différentes craintes qui occupent l'esprit à la fois des jeunes et des acteurs socio-économiques quant à l'avenir de l'employabilité au Maroc. Pour Ahmed Ghayet, fondateur du Café Politis, ce rendez-vous «privilégie la rencontre directe entre jeunes et chefs d'entreprises, hors les murs, sans protocole inutile et sans barrières dans un objectif de tisser des liens et d'échanger en toute franchise autour des attentes des besoins et des craintes de chacun des acteurs». Pour ce faire, des invités de marque feront partie de cet échange. Il s'agit notamment de Moulay Hafid Elalamy, président fondateur du Groupe Saham, Redouane Bayed, président de M2M Group, Myriam Kadmiri, directrice générale de la fondation Education pour l'emploi (EFE), Jamal Belahrach, président de la commission emploi au sein de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et directeur général de Manpower. Jeudi 28 février verra également la participation de Laila Miyara, présidente de l'Association des femmes chefs d'entreprises au Maroc (AFEM) et de Salim Jebari, directrice générale de l'agence Oneo. En faisant appel à ce large panel d'acteurs économiques, Ahmed Ghayet entend «initier un dialogue direct, et peut-être impulser une nouvelle forme de dynamisme au profit de la jeunesse, des entreprises et donc de l'avenir de notre pays», précise-t-il, non sans fierté. Selon lui, l'emploi est la clé principale ouvrant la porte de l'insertion sociale. Un point d'ailleurs largement appuyé lors de la toute récente conférence animée à Casablanca dimanche 24 février par l'ex-président américain Bill Clinton. Ce dernier, en dressant les différents défis qui guettent une économie émergente comme celle du Maroc, a fortement insisté sur l'importance de trouver des créneaux pour soutenir l'employabilité des jeunes. Il a de ce fait appelé le Maroc à intégrer le capital humain dans ses différentes politiques et de capitaliser dessus en élargissant l'accès au savoir et en s'appuyant sur une politique de formation et d'éducation qui soit en harmonie et en adéquation avec le besoin des marchés et des entreprises. Ces points débattus par le 42 ème président de l'une des plus grandes puissances mondiales, s'ils trouvent écho chez les différents acteurs décisionnels, ne seront pas sans permettre un plus grand équilibre social ainsi qu'un début d'un processus de développement efficace et durable. «Notre jeunesse, à l'instar de toutes les jeunesses, a droit à son avenir : une partie des cartes est entre ses mains, l'autre est entre les mains de la «société» elle-même, toutes composantes confondues» insiste à ce titre Ahmed Ghayet.