D'après le HCP, la consommation des ménages s'accroîtrait de 6 %. Sa contribution à la croissance du PIB serait de 3,6 points. Par ailleurs, la consommation des administrations publiques augmenterait de 3%, avec une contribution à la croissance de 0,6 point. La progression de la consommation finale nationale est estimée à 5,3% en volume, soit une contribution de 4,2 points à la croissance. Les prévisions du HCP en termes d''investissement brut s'articulent autour d'une hausse de 4,3 % en volume, soit une contribution de 1,5 point à la croissance. Pour 2013, la demande intérieure devrait s'accroître de 5% en volume. Sa contribution à la croissance serait de 5,7 points. S'agissant de la demande extérieure, les exportations s'amélioreront de 2,3 % au moment où les importations seraient de 3,4 %, en baisse de rythme par rapport à 2012. «La baisse prévisible, au plan international, des prix des matières premières, ainsi que le volontarisme politique affiché de réduire le rythme des importations pourraient être à l'origine de ce ralentissement», explique le HCP. Par ailleurs, la demande extérieure devrait, ainsi, continuer à connaître une contribution négative à la croissance du PIB de 0,9 point, sous l'effet de la conjoncture internationale et de la faible compétitivité de l'économie nationale. Notons que le niveau général des prix se situerait aux alentours de 2% au lieu de 1,3%. «Les subventions arrêtées pour 2013, en baisse par rapport à leur niveau de 2012, devraient ainsi réduire l'effet de la baisse prévisible de l'inflation importée sur les prix intérieurs».