Une fois encore, Mounir Erramach et deux autres mis en cause n'ont pas encore comparu, mercredi, devant la Cour Spéciale de Justice, qui a accordé la liberté provisoire à un prévenu et a reporté l'audience au 10 mars. La Cour Spéciale de Justice (CSJ) a décidé, mercredi, d'accorder la liberté provisoire au prévenu A.K, poursuivi avec 18 autres personnes en état d'arrestaion dans le cadre de l'affaire Mounir Erramach et ses co-accusés, rejetant les autres requêtes de la défense. La Cour avait accordé, au cours de précédentes audiences, la liberté provisoire à 14 prévenus, dont cinq lors de l'enquête préliminaire. Plusieurs personnes, dont de hauts responsables de la Sûreté nationale, de la Gendarmerie royale et de l'Administration des douanes, ainsi que des magistrats, un greffier, un président de collectivité locale et des hommes d'affaires, sont poursuivies dans cette affaire, chacun en ce qui le concerne, pour "trafic d'influence, corruption, concussion, détournement de deniers publics et participation, non dénonciation, divulgation du secret professionnel et trafic de stupéfiants". La CSJ a ordonné la comparution de trois prévenus, dont Mounir Erramach, pousuivis dans une autre affaire devant la Cour d'appel de Tétouan, pour trafic de drogue. La défense a relevé, dans ses plaidoiries, "l'absence continue" de "l'accusé principal" dans cette affaire, demandant à la Cour de déployer des efforts pour le faire comparaître en vue de "garantir un procès équitable". La Cour a enfin décidé au cours de cette audience de reporter au 10 mars prochain l'examen de cette affaire, dont les faits remontent aux 3 et 4 août dernier lorsque des altercations ont éclaté entre deux groupes d'individus dans la ville de Tétouan, à la suite desquelles le dénommé Mounir Erramach et 17 autres personnes ont été déférés à la Cour d'appel de Tétouan pour "association de malfaiteurs, trafic international de drogue dans le cadre d'un réseau organisé, tentative d'homicide avec préméditation et détention d'armes sans autorisation et débauche“