Un peu moins de la moitié – 47,4%- du total des 334.875 sur les 382 287 inscrits qui ont subi les épreuves du baccalauréat y ont réussi leur examen , ont annoncé des responsables du ministère de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique au cours d'un point de presse donné mardi matin à Rabat. Selon ces responsables, 158.628 candidats-, dont 50,1% de candidates, ont réussi à la première session, enregistrant ainsi une augmentation de l'ordre de 40.750 bacheliers– soit 34,37% de mieux - par rapport à leur nombre en 2010. Cette progression marque 6 points de plus que celle qui a été enregistrée l'année dernière comparativement au nombre des réussites constatées en 2009, ont-ils précisé. Ce même niveau d'accroissement de 6% par rapport à l'année dernière a été également enregistré dans le pôle des sections scientifique, mathématique et technique qui ont connu un taux de réussite de 55,2% alors que le pôle littéraire et originel progressait de 5,87% en passant de 30,81% à 36,67%. Pour les responsables du ministère, ces résultats sont d'autant plus heureux qu'ils se sont accompagnés d'une nette avancée des réussites avec mention. C'est ainsi que 67.227 candidats sont dans ce cas, ce qui représente 42,38% du total des réussites. L'essentiel de ces nouveaux bacheliers, soit 83,50 %, a été formé dans les établissements d'enseignement public tandis que 10,51 proviennent de l'enseignement privé et que 5,98 sont des candidats libres. Ce qui, selon les responsables du MEN conforte l'idée que le public reste le moyen le plus sûr pour réussir son bac. En outre, sur les 382. 257 élèves qui se sont déclarés candidats, 205.143 sont des garçons et 177.144 des filles. Manifeste à la candidature, la suprématie des garçons va s'inverser au final et le taux de réussite des filles se situera au niveau de 44%, soit 6 points de plus que celui des garçons. Bien qu'il soit l'un des plus hauts de ces dernières années, ce taux de réussite de 47,4% a laissé place à une session de rattrapage prévue pour les 18,19 et 20 juillet afin de donner une seconde chance aux 136.077 recalés de la session de juin. Il n'en reste pas moins que pour le MEN la bonne moisson de cette année tient à l'allongement de l'année scolaire, à l'effet du programme d'urgence et à la mobilité des enseignants et des fonctionnaires. Cependant, certains affirment que le niveau des examens y est également pour quelque chose.