En dépit d'une baisse de 0,1% de l'indice des prix à la consommation, l'inflation sous-jacente aurait enregistré au mois de mars une hausse de 0,2% par rapport au mois de février et une hausse de 1,6% sur un an glissant. Selon le HCP, ce sont les produits alimentaires qui ont connu un recul de 0,3%, au moment où l'indice des produits non alimentaires bondit de 0,1%. Autrement dit, les prix sont en quasi stagnation, en comparaison avec le mois de février. Il est intéressant de rappeler qu' en février, l'IPC s'est envolé de 0,8% , cumulant ainsi une hausse de 2% sur un an. Quant à l'inflation sous-jacente, elle tourne aux alentours de 1,6% contre 1,5% en février. En définitive, le pouvoir d'achat des ménages continue à souffrir de la pression inflationniste. Car, en dehors des produits à tarifs publics, les prix à la consommation ont déjà pris de la hauteur, en partie en raison de l'inflation importée. Mis à part les produits de première nécessité, une bonne liste de produits (viande, poisson, fromage, café-thé, beurre…) sont désormais à des niveaux hors portée des ménages à faibles ressources ou à revenus irréguliers. Pour résumer, Le HCP signale que la baisse en mars a concerné essentiellement les légumes (-4,3%). Une baisse qui ne pourrait compenser la hausse de 2,3% pour les poissons et fruits de mer, et encore moins celle des viandes (0,4%).