Le secteur de tourisme est d'une vitalité certaine sur lequel s'est sérieusement focalisé le gouvernement, en mettant en application une politique volontariste, concrétisée par des opérations d'envergure, notamment le Plan Azur. Cependant, les stations touristiques prévues accusent des retards de réalisation en terme de capacité d'accueil (environ 8000 au lieu de 20 000 en prévision en 2007), notamment Taghazout qui marque le pas depuis déjà une décennie. Ces insuffisances sont dues essentiellement au manque de financement, d'où la nécessité de la création de fonds d'investissement et de mauvaise gouvernance d'où l'obligation de mise en place d'une panoplie de compétences en la matière. La diversité des produits touristiques et l'amélioration du tourisme intérieur sont, entre autres, des créneaux qui ont besoin de prise de mesures dans cette politique, sans toutefois perdre de vue que le développement du secteur touristique passe par la réhabilitation des facteurs non économiques du développement. De ce fait, le tourisme devrait constituer immanquablement un outil judicieux de la promotion humaine. Quant au secteur de l'environnement, il est bien évident qu'il est placé au centre d'intérêt et non pas comme l'on peut croire un luxe. Le traitement de la problématique environnementale doit, en conséquence, s'accomplir depuis la source de tout projet .Les approches sectorielles doivent, en fait, prôner inéluctablement une vision globalisante à travers des évaluations à posteriori pour assurer l'équilibre environnementale et la cohérence générale. Le mouvement urbanistique porte, en effet, préjudice au système de l'environnement et la dégradation de la nature s'effectue quotidiennement. Les études d'impact sont de plus en plus insistantes sans pour autant se fier aux résultats des bureaux d'étude qui sont manifestement influençables. Tous les projets sont appelés à tenir en compte les exigences et les normes environnementales en parfait accord avec les développeurs aménageurs, en mettant l'accent sur la nécessité de donner davantage d'importance à la nature et la culture en tant que facteurs essentiels du développement du tourisme. Agadir : S.E.A Point de mire Un mal chronique Le constat est flagrant. L'administration est constamment mise à l'index. Le dysfonctionnement de deux importantes administrations qui sont le passage obligé pour souscrire toutes transactions commerciales et immobilières ne contredit guère. L'administration fiscale officie au service de l'enregistrement et du timbre depuis plus des années durant. Or la longévité de responsabilité au même lieu de résidence suscite la suspicion et tend au favoritisme. Quant à la conservation foncière, elle n'est pas non plus à l'abri de critiques depuis la fièvre immobilière qui secoue la région. En effet, tout le monde s'active pour immatriculer sa propriété pour parer à la foudre des requins immobiliers qui font légion dans la préfecture. La procédure de l'immatriculation dans la région est à 2 vitesses, l'une brûlant les étapes et le livret bleu est délivré en un temps record. Tandis que l'autre, c'est la marche de l'escargot, cinq ans, dix ans et même plus. Ceci dans le cas où il n'y a ni opposition ni transfert devant le tribunal. Inutile d'expliquer le secret de polichinelle. Il va falloir se montrer très attentifs aux remontrances des citoyens et de prendre les mesures qui s'imposent. Saoudi El amalki Vie partisane La section locale du PPS de la commune rurale de Drarga (préfecture d'Agadir Ida Outanane) a tenu son assemblée générale et élu son nouveau bureau comme suit: Secrétaire : Abdeslam Gouglou Vice-secrétaire : M'barek Ben Taleb Trésorier : Mohamec Abahous Trésorier adjoint : Ahmed Baqui Conseillers : M'haned Ahja, Lahcen Azzi, Brahim M'rik, Rachid Abbassi, Omar B'jid Et la section locale de la commune urbaine d'Ait Melloul (préfecture d'Inezgane Ait Melloul) a également tenu son assemblée générale ponctuée par l'élection du bureau dont la composition est la suivante: Secrétaire : Adil Lamrabet Secrétaire adjoint: Mimoun Soukoud Trésorier : Hassane Issoud Trésorier adjoint : Brahim B'ssaine Conseillers : Mustapha Saadi; Lahcen Fssenat; El Ouafi Laamimi Thérapie océanique Par Mostafa HOUMIR Devant l'immensité de l'océan Je me sens tellement insignifiant Aussi minuscule que ce grain de sable Perdu dans cet espace incommensurable Coi d'admiration Je perds mon inspiration Je libère mes muses Les laissant voguer à leur guise Vers ce lointain horizon Les sirènes les attendent sûrement Pour un rendez-vous galant Quelque part Entre ciel et mer Seul, silencieux Admiratif, respectueux Je contemple cet univers miraculeux Ce miracle de Dieu! Le soleil vient de faire sa révérence Avec élégance et déférence Et s'en va avec aisance Traînant sa longue robe rouge Embrasant joyeusement le firmament Il s'en va, lourd et nonchalant Disparaissant timidement Cédant la place à la nuit La nuit met sa robe noire Et s'installe, noble reine! Et tout se métamorphose en volupté Paix, calme, féerie, sérénité Etrangement blanches Les vagues viennent caresser le sable Parsemé de galets Et rentrent chez elles Leur déferlement est une musique Une symphonie magique Une thérapie océanique! Le silence efface mon stress M'apportant tant de promesses De temps en temps J'entends ou je crois entendre Un chien amoureux Lancer son appel langoureux A la lune et aux cieux Je vois ou je crois voir Un chat perdu et éperdu Courir derrière des feux follets Je suis heureux! On allume lampes et bougies L'espace devient féerie Les choses et les êtres Sont désormais des ombres Le temps devient éternité Cette joie fugace suffit A me donner goût à la vie Et je respire! Je deviens léger Je déploie mes ailes Et m'envole Tel le goéland Une sensation aérienne m'envahit Délicieusement Et je souris! La tête pleine de mirages Je rends hommage A la mer Notre première mère! ..................................... Plage de Taghazoute, le 22/1/2011 Tiznit Carnaval Imaachar Les différentes formes d'expression artistiques populaires au Maroc sont considérées comme un réservoir patrimonial riche en symboles, techniques et méthodes théâtrales, capables de contribuer à la production théâtrale marocaine moderne. Tiznit, comme beaucoup d'autres villes du Royaume, est doté de différentes formes d'expressions populaires (théâtre de rue, mascarade, satire populaire, cérémonie du feu…) qui font partie de son patrimoine immatériel, et qui appellent à plus d'intérêt, pour dépoussiérer ces expressions, les mettre en valeur par l'appropriation des symboles, du discours,… et par la compréhension des liens qui unissent ces formes d'expression anciennes à l'environnement urbain et humain. La mascarade d'imaachar est un spectacle ancré à Tiznit. Les habitants de la ville le célèbre chaque année à partir de la neuvième nuit (nuit de Achoura) jusqu'au dix septième jour de Mouharam (hégire). La signification linguistique Amazigh du nom (Imaachar) renvoie d'une part aux acteurs et d'autre part à l'événement (fête de Achoura). Mais aussi à certains éléments constitutifs de la structure carnavalesque (Taachourte/rites du feu) La mascarade de Achoura est restée fidèle aux rites et aux techniques théâtrales, en instrumentalisant la référence aux différentes activités quotidiennes de la population locale (agriculture, liens sociaux,…) tout en l'enveloppant d'audace, de satire sociale et de sens critique à travers des personnages humains et animaliers qui occupent à tour de rôle la place publique «Assays». Ce phénomène artistique ancien qui a su se pérenniser à travers les siècles a su garder ses principaux fondements tout en subissant différentes métamorphoses. Tiznit: S.E Festival AZALAY Valoriser la passion africaine La Province de Ouarzazate, en partenariat avec la Fondation du Grand Ouarzazate pour le Développement durable, la commune urbaine de Ouarzazate, le Conseil provincial du tourisme et la Ouarzazate film commission, organise, du 21 au 23 avril 2011, la 1ère édition du festival «AZALAY», un nouvel événement qui vient enrichir le paysage culturel du Maroc et du continent africain. Principalement dédié à la culture et aux musiques d'Afrique, le festival AZALAY est organisé à Ouarzazate, au sein d'une région qui a longtemps été un carrefour commercial dynamique en termes d'échanges transsahariens entre pays du sud et du nord du continent africain, via des routes caravanières qui partaient du Maroc pour rejoindre l'Afrique noire. Ces contacts ont été, non seulement économiques, mais aussi intellectuels et artistiques. Maîtres du rythme, les artistes africains sont à l'origine de nombreux styles musicaux qui ont conquis le monde. Ainsi le blues, le jazz, le rock, le reggae, la bossa nova, la salsa, le hip hop et le rap sont tous dérivés de tempos africains, même s'ils sont nés sur le sol américain ou ailleurs. Au cours du XXe siècle, l'émancipation progressive de la population noire, aux Etats-Unis, a permis l'explosion de stars au talent exceptionnel et de notoriété mondiale : Miles Davis, Louis Armstrong, Youssou N'Dour, James Brown, Aretha Franklin, Cesaria Evora, Nina Simone, Bob Marley ou Michael Jackson… En révélant la place considérable des musiques d'Afrique dans le monde, le festival AZALAY créera des espaces de dialogue entre musiciens et intellectuels de toute provenance, mais aussi entre professionnels de la musique. Au niveau régional, le déroulement du festival suscitera une dynamique dans les secteurs sociaux, économiques et culturels de l'ensemble du Grand Ouarzazate. En parallèle, le festival abritera un colloque académique sous le thème : «Maroc-Afrique subsaharienne : Quelle histoire et quelle culture en commun ?», ainsi qu'un salon de produits de terroir et d'artisanat de la région de Ouarzazate et d'autres régions d'Afrique. Ouarzazate : S.E Hommage à Si Mohamed Lakhssassi En ce jour mémorable, un parterre de collègues, fonctionnaires et auxiliaires du secteur de la justice s'est rassemblé pour manifester leur considération et leur reconnaissance à ce magistrat intègre et dévoué, admis à la retraite bien méritée. Son parcours est jalonné de succès aussi bien à la présidence qu'au parquet où il a officié au poste de responsabilité dont il s'était acquitté avec brio. Il a aussi formé et encadré de jeunes juges qui brillent aujourd'hui par leur compétence et leur sens du devoir, inculqué par leur maître pour sa probité. Respecté et estimé des supérieurs, collègues comme subordonnés, il a accompli sa mission rehaussée par la distinction honorifique, témoignage de satisfaction de la haute sphère. Homme de loi, il a achevé sa brillante carrière en apothéose au tribunal administratif d'Agadir auquel il a fait don de sa propre et riche bibliothèque, fruit de hautes recherches et codifications. Si Mohamed Lakhssassi, en quittant l'administration, a laissé de bons souvenirs au sein de ses collègues qui ont, samedi dernier dans un grand palace de la ville, fait preuve de beaucoup de sympathie à son égard. Abdeslam Ouaddi A chaque jour suffit sa peine La dépollution demeure l'une des préoccupations majeures dans le processus de développement multiformes. La pollution aquatique est de plus en plus alarmante du fait de l'insalubrité qui règne dans les quais et les points d'embarquement, en plus des épaves de bateaux qui traînent dans le large. L'environnement marin est trop sensible pour se permettre l'indifférence et la démission.