Apparemment, les vents d'assainissement commencent à souffler sur Casablanca du côté de Médiouna. Le ministère de l'Intérieur vient de suspendre de leurs fonctions, le président de la Commune de Mejjatia, deux vice-présidents et un élu du Conseil. Ces élus sont impliqués dans des violations des dispositions du code de l'urbanisme et accusés de gestion frauduleuse. Ces sanctions interviennent quelques mois après la suspension de leurs fonctions du président de la Commune Sidi Hajjaj Oued Hassar et son deuxième vice-président. Les élus suspendus dans la même province de Médiouna seraient alors accusés d'avoir transgressé les lois et règlements régissant la gestion de la chose locale notamment les dépassements en matière d'urbanisme et de construction et des violations flagrantes des dispositions de la charte communale. Des poursuites judiciaires pourraient suivre ces sanctions de suspension. Dans la même province, les services compétents avaient écarté et poursuivi en 2009 cinquante-huit personnes, (des agents d'autorité, des conseillers communaux, des éléments de la Gendarmerie royale et des Forces auxiliaires), en liaison avec les constructions clandestines dans la localité de Lahraouiyine dans la même province de Médiouna. Ces personnes étaient accusées d'abus de pouvoir, de non-dénonciation des spéculateurs immobiliers, de corruption et d'escroquerie. Toutefois, force est de constater qu'en dépit des ces mesures coercitives, le phénomène de l'habitat anarchique demeure non circonscrit dans la zone. (Lire spécial Casablanca en P.4)