Les groupes socialiste et istiqlalien de l'unité et de l'égalitarisme à la Chambre des conseillers ont exprimé, mardi, leur vive condamnation des agressions subies par la délégation marocaine participant au Festival mondial de la jeunesse et des étudiants (FMJE) en Afrique du Sud. Intervenant dans le cadre du droit d'informer, peu avant la séance des questions orales à la deuxième Chambre, les représentants des deux groupes ont exprimé leur solidarité avec les jeunes et étudiants marocains victimes d'actes de provocation et de violence perpétrés par les sbires du polisario et des éléments qui leurs sont acquis, lors du FMJE. Et de souligner que ces actes commis par les polisariens et des membres de certaines organisations espagnoles extrémistes acquises à la thèse séparatiste, démontrent la persistance du polisario et de l'Algérie dans leur dérive pour nuire à l'intégrité territoriale du Royaume. Dans ce cadre, la présidente du groupe socialiste, Mme Zoubida Bouayad, a souligné que le FMJE représente un rendez-vous universel pour le rapprochement des jeunes en vue de promouvoir les valeurs de paix, de tolérance et de coopération, et non un espace pour attiser les haines et de conflits comme le font le Polisario et l'Algérie. Mme Bouayad a noté que de telles dérives ne se sont jamais produites en pareils rassemblements, sauf durant l'édition qui s'est tenue à Alger. Dès lors, ce n'est guère une coïncidence que les mêmes incartades se reproduisent en Afrique du Sud, vu que ce pays adopte une position hostile à l'unité territoriale du Royaume et exploite toutes les occasions pour porter atteinte à la cause nationale. De son côté, le conseiller Fouad Kadiri, du groupe istiqlalien de l'unité et l'égalitarisme, a souligné que ces agissements indignes appellent une prise de position ferme du Maroc, notamment à travers l'envoi d'une note de protestation par les canaux diplomatiques tant à l'Espagne qu'à l'Afrique du Sud. Il a aussi appelé à agir au niveau de la commission des droits de l'Homme des Nations Unies pour la saisir de ces agressions, qui ont dévoilé la vacuité des slogans arborés par certains milieux en Espagne et en Afrique du Sud et discrédité la devise même de ce festival, censé favoriser «le dialogue et la paix».