Les groupes parlementaires à la Chambre des conseillers ont dénoncé, samedi, la position du parlement espagnol hostile au Maroc et à son intégrité territoriale. Intervenant lors d'une session plénière consacrée à l'examen de la position de la Chambre des députés espagnols relative à l'intégrité territoriale du Royaume, ces groupes ont estimé que la motion adoptée par le parlement espagnol signifie que certains milieux politiques en Espagne, à leur tête le parti populaire (PP), gardent toujours à l'esprit leur nostalgie pour le passé colonial. M. Abdeslam Mansour a, à cet égard, souligné que l'Union marocaine du travail (UMT) qualifie d'hostile au Maroc, la motion adoptée par la chambre des députés espagnols qui, dans tous les cas, n'engage en rien le Maroc. Pour sa part, Abdellah Elhalouti, de l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM), a rejeté la campagne menée par certains milieux politique et médiatique espagnols contre l'unité du Maroc et sa stabilité à travers leurs positions portant atteintes aux intérêts stratégiques communs. De son côté, le groupe du Mouvement démocratique et sociale a, de son côté, qualifié de “terrorisme”, les actes de violences commis à Laâyoune par des séparatistes aux antécédents judiciaires, des actes qui ont pas eu écho au sein des dirigeants du PP et ses acolytes (partis espagnols et européens), a-t-il déploré. De même, le groupe Istiqlalien de l'unité et l'égalitarisme à la Chambre des conseillers a appelé, samedi, le gouvernement et les différents acteurs politiques, médiatiques et de la société civile à mettre en place un plan d'action d'urgence face aux “manoeuvres et complots coloniaux” hostiles au Maroc. Intervenant lors d'une session plénière consacrée à l'examen de la position de la Chambre des députés espagnols relative à l'intégrité territoriale du Royaume, le président du groupe, M. Mohamed Ansari, a estimé que la première étape dans ce sens serait d'appliquer le principe de réciprocité et de réclamer l'arrêt, sous contrôle des Nations unies, de l'occupation espagnole de Sebta et Méllilia et des îles Chafarines, des territoires amputés au Maroc contrairement à la logique de l'histoire et de la géographie. Dans le même contexte, le groupe socialiste à la Chambre des conseillers a appelé samedi le gouvernement à prendre des mesures urgentes pour contrer toute ingérence portant atteinte à l'intégrité territoriale du Maroc. Le groupe socialiste exhorte le gouvernement à agir d'urgence pour contrer toute ingérence touchant la souveraineté, les institutions et l'intégrité territoriale du Royaume, a souligné Mme Zoubida Bouayad, présidente du groupe socialiste à la chambre des conseillers lors de la séance plénière tenue par la chambre samedi pour examiner la position du parlement espagnol concernant la question de l'intégrité territoriale du Maroc. A son tour, le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a appelé, vendredi soir, à une diplomatie offensive et agressive pour faire face aux manœuvres des adversaires du Maroc. Lors d'une session plénière consacrée à l'examen de la position de la Chambre des députés espagnole relative à l'intégrité territoriale du Royaume, le président du groupe, Mohamed Moubdiî a souligné la nécessité d'adopter le principe de la réciprocité s'agissant des personnes qui s'introduisent sur le territoire national sous différents couverts pour défendre les thèses des adversaires. Le vendredi, les groupes parlementaires à la Chambre des représentants ont condamné avec force la motion de la Chambre des députés espagnole qui représente un empiétement sur la souveraineté du Maroc et une ingérence dans ses affaires intérieures et va à l'encontre des principes de bon voisinage supposés être pris en considération par l'Institution législative espagnole. Lors d'une séance plénière consacrée à l'examen de la position de la Chambre députés espagnole sur la question de l'intégrité territoriale du Royaume, ils ont relevé que cette position émane de manœuvres fomentées par certaines parties en Espagne soutenues par les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume, qui tentent d'entraver le processus de développement que connaît le Maroc depuis la fin du siècle dernier.