La ville d'Agadir a eu le mérite de rassembler, il y a quelques années une pléiade d'architectes, d'urbanistes, de paysagistes, de géographe, d'historiens…pour remuer la mémoire d'une cité ressuscitée et défricher ses richesses patrimoniales en terme d'urbanisation. Saisissant cette opportunité, toutes ces compétences au sein desquelles évoluaient également ceux mêmes qui avaient posé les premiers édifices de la ville au lendemain du séisme, avaient arboré cette mémoire au cœur de laquelle se mouvait cette émotion historique mais pareillement cette nostalgie poignante de quelques vestiges résistant encore à l'usure du temps. Foncièrement représentée par d'éminents experts en la matière, la ville d'Agadir avait décortiqué, par le biais de débats sincères et pathétiques par moments, une architecture datant des années soixante où la sobriété et l'austérité faisant la loi par mesure de protection antisismique, mais qui font aujourd'hui la fierté de la communauté locale, en particulier la bâtisse de l'hôtel de ville, la préfecture, l'immeuble A, la poste, le site administratif…Certaines anciennes édifications sont actuellement assaillies par la voracité immobilière, d'autres attendent un véritable affront de la part de toutes les volontés dévouées de la ville, en l'occurrence cinéma Salam guetté par le même sort. D'autres constructions qui se hissent toujours en repères telle l'ancienne banque du Maroc moisissent dans les oubliettes sans que la population n'en profitent. La citadelle d'Agadir Oufella, seul monument de prestige commence à jouir, enfin de tous les égards par les aménagements effectués ces temps-ci par la commune, au niveau de l'éclairage, les accès pédestres, le revêtement de la route, la restauration des murailles… Dans le même sillage, plusieurs acteurs avaient soulevé la problématique architecturale rurale dont pâtit l'arrière pays, avec le désir farouche de certains « saccageurs », surtout des émigrés qui introduisent le béton dans ces patelins et dénaturent leur aspect naturel pittoresque. Agadir connaît actuellement une ruade des plus effrénées en matière d'urbanisme et d'aucuns constatent qu'en dépit de la modernité architecturale, la cité évolue finalement sans identité conceptuelle ni articulation cohérente ni charnière passé/présent. Les séminaristes, pour la plupart, avaient suggéré la mise en œuvre d'un musée régional qui pourrait renfermer tout ce patrimoine riche et varié dans une zone au passé glorieux. L'ancien bâtiment de la banque du Maroc, entre autres, semble être un lieu tout indiqué pour abriter ce projet de grande valeur patrimoniale. Mais, il va falloir convaincre les responsables de cette institution de cette initiative à caractère universel. Au terme de ces journées de haute portée cognitive et affective, on procéda à la mise en place d'un comité de suivi de toutes suggestions produites par tous ces illustres participants. Après cette louable rencontre, on se demande aujourd'hui sur ses retombées, d'autant plus que les recommandations avaient mis en avant maints projets. Il serait peut-être judicieux de reconsidérer toute cette réflexion de haute portée civique. D'autant plus que les Autorités locales avaient, à l'époque, boycotté ce colloque du fait que “le courant” ne passait pas avec le maire de la ville. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Saoudi El Amalki Point de mire La communion Dans la liesse collective, la communauté soussie, toutes composantes réunies, s'est mobilisée corps et âme pour participer massivement à l'imposante marche de Casablanca, dimanche dernier. Animées par un engouement sans précédent, toutes ces constituantes se sont ruées sur les véhicules afin de faire part à cette grandiose manifestation messagère. Les flots humains qui ont envahi tous les points de départ étaient tels que les innombrables engins ne pouvaient point contenir toutes ces masses enthousiasmées. « Nous autres, nous n'avons pas pu assister à la marche verte de 1975 dont nos parents n'arrêtent pas de parler avec profonde fierté, car nous n'étions pas encore nés à l'époque. Aujourd'hui, la présent marche est pour nous une grande aubaine pour vivre, nous aussi, le même sentiment d'appartenance à cette nation que nous aimons tant », nous révélait une horde de jeunes qui s'apprêtait à monter frénétiquement l'autocar mis à leur disposition, samedi dernier, à l'approche de minuit. En fait, une kyrielle de bus accostaient le long des chaussées du côté de la wilaya où les Autorités locales ainsi que toutes les forces de l'ordre, accomplissaient un travail colossal pour combler les attentes insistantes des milliers de participants en allégresse. Il convient alors de rendre un vibrant hommage à toutes les bonnes volontés éprises de civisme qui ont facilité, avec minutie et vaillance, l'acheminement des cortèges impressionnants. Des marques de communion indescriptible ont émaillé tous ces moments de haute intensité nationale, tout au long des préparatifs des déplacements vers la capitale économique où a eu lieu le rendez-vous historique du refus et de la colère envers les ennemis de notre intégrité territoriale. A l'instar de leurs homologues à travers le royaume, les soussis ont encore une fois marqué l'Histoire du fabuleux sceau du patriotisme. S.E.A Pignon sur rue Stratégie culturelle Le conseil régional de Souss Massa Drâa est en trai de mettre sur pied une stratégie régionale de la culture. Brahim hafidi, le président de cette instance et fervent acteur associatif s'attache les services d'un bureau d'étude pour mettre en oeuvre cette démarche qui permettra de valoriser les expressions et les produits divers dont regorge la région. Cette ébauche autour de trois axes essentiels à savoir la préservation des patrimoines matériels et immatériels, la valorisation et la restructuration de toutes ces donnes culturelles. Syndicats/AREF-SMD Les organisations syndicales de Souss Massa Drâa ont tenu dernièrement une réunion marathonienne avec Ali Berrad, nouveau directeur de l'Académie régionale de l'Education et de la Formation. Cette entrevue qui a duré plus de six heures avait passé en revue nombre de points ayant trait aux problématiques en suspens. Il semble bien, selon le communiqué des syndicats, que la concorde et l'entente ont marqué ces échanges. On se souviendra bien du bras de fer qui avait mis aux prises les deux parties, à la limite de la belligérance dont pâtissaient malheureusement les apprenants, victimes des répercussions négatives des multiples Débrayages. Pluies sur le Souss Jusqu'à maintenant, les pluies qui se sont abattues sur le Souss ne causent pas de dégâts. Toutefois, on annonce à la météo que d'autres précipitations plus violentes sont prévues dans quelques jours. Une annonce qu'il faudrait bien tenir en compte pour éviter toute catastrophe, semblable à celle de l'année écoulée. Il faut bien reconnaître que la conjugaison des efforts de tous les partenaires avait été d'un grand secours à la cité et aux citoyens. S.E.A Flash Flash Flash Flash Flash Flash Flash Flash Flash Flash Flash Flash Flash Flash Faculté des lettres à Agadir: Migrations et développement durable La présentation des activités des étudiants du Master Migrations et Développement Durable aura lieu à la salle des réunions de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Université Ibn Zohr d'Agadir, hier 29 novembre à 15 heures. Animée par Driss El Yazami, Président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), cette rencontre s'inscrit dans le cadre du partenariat institutionnel et scientifique unissant le CCME et l'Université Ibn-Zohr, représentée par l'Observatoire Régional des Migrations Espace et Société (ORMES). A cette occasion, il a été procédé à l'inauguration du Centre de Documentation sur les Migrations. L'objectif de cette manifestation était de donner une continuité à une série d'activités et d'études sur les migrations, particulièrement celles qui se rapportent aux migrations marocaines. Dans ce contexte, elle a eu comme zone nucléaire de réflexion le dialogue culturel, qui, aujourd'hui, gagne de nouveaux contours et de nouvelles perspectives. Au cours de cette manifestation des chercheurs, enseignants, étudiants, représentants du monde associatif, journalistes,… ont pu débattre des questions liées aux phénomènes migratoires passés, présents et futurs. Nous y reviendrons. Projets structurants à Agadir : Des efforts considérables malgré les contraintes Tout un chacun ne peut que constater les changements et les évolutions de la capitale du Souss. De prime abord, l'aménagement de la corniche d'Agadir, avec la promenade de nature à renforcer le site touristique de la baie étant l'une des plus belles de la planète. La citadelle longtemps délaissée et abandonnée à son sort a fait l'objet également d'une sérieuse manœuvre salutaire, en consolidant et électrifiant la route goudronnée menant à la kasbah, en retapant dans les normes les remparts et en mettant en place des chemins piétons. La ceinture Ibn Zaidoun demeure aussi l'une des plus splendides opérations avec la création d'une maison de quartier, des aires de sports et une bande d'espace vert. A propos de cette dernière, il faut dire que d'aucuns constateront à l'œil nu les multiples ébauches de ce genre aussi bien aux entrées sud et nord de la ville, arrosés par système goutte à goutte. Cette révolution verte comme nombre de citoyens se plaisent à qualifier reste l'une des préoccupations majeures de la ville et se manifeste un peu partout, en particulier le long du barreau est ouest et dans plusieurs nouveaux site de la cité, avec éclairage public à entretenir. Le réseau de la voirie et de la chaussée a connu pareillement une véritable transformation, au niveau de plusieurs. Pas moins de cinq maisons de quartiers sont déjà réalisés dans différents points de la commune, ainsi que des réalisations sportives et culturelles. Cependant, toutes ces performances qui datent de quelques années ont besoin de continuité et d'amélioration. Espérons bien que le Plan de Développement Communal (PDC) qui vient d'être validé lors de la session d'octobre, la première validation au royaume poursuivra ces prouesses. Communication et information Un manque à gagner La ligue du Souss de football, en partenariat avec l'Association Marocaine de la Presse Sportive (AMPS) et le Hassania d'Agadir, a tenu, samedi dernier dans son superbe siège, une conférence animée par Jean-Louis Morin, ancien journaliste de l'audiovisuel français et expert en la communication. Cette activité sportivo-médiatique à laquelle a assisté une flopée de dirigeants de clubs et de représentants de la presse nationale s'inscrit dans le cadre de la sensibilisation des acteurs sportifs sur l'importance que revêtent la communication et l'information, à la veille de l'instauration du professionnalisme au Maroc. Tour à tour, le confrère Bouzit, président de l'AMPS- section locale, docteur Bizrane du HUSA et maître Ait Alla de la ligue du Souss, ont mis en relief les objectifs et les visées de cette manifestation. Par la suite, le conférencier de l'Hexagone a présenté un exposé exhaustif sur ce thème de grande acuité. D'emblée, il souligne la nuance existant entre les deux terminologies, à savoir «informer c'est renseigner», alors que «communiquer c'est transmettre». A partir de cette distinction, l'intervenant signale que «l'éthique est une affaire personnelle, tandis que la déontologie reste à définir». Dans le même ordre d'idées, l'orateur met l'accent sur la nécessité de se doter d'un communiquant valable pour «éviter la langue de bois et chasser la rumeur». Cette mission devra, indique-t-il, être munie de valeurs essentielles, notamment la crédibilité, la rigueur, l'honnêteté et la confiance. « Si vous ne parlez pas de votre club, d'autres en parleront. La stratégie de communication est une obligation », dira-t-il. Après cette pertinente communication axée sur les rôles déterminants du club et du journaliste en matière d'information et de communication, un débat franc et responsable était amorcée, au terme duquel des recommandations ont été soulevées, dont notamment la nécessité de multiplier ce genre d'actions communicationnelles et la mise en fonction d'une stratégie nationale de communication au niveau des décideurs centraux de la chose sportive. S.E Conférence internationale sur la cause amazighe en Afrique du Nord La Confédération des Associations Amazighes du sud Marocain « Tamunt n Iffus », en collaboration avec le Congrès Mondial Amazigh (CMA), organise une conférence internationale sous le thème : « La situation actuelle et l'avenir de l'amazighité en Afrique du Nord (Tamazgha) » Avec la participation de divers représentants amazighs algériens, touarègues et marocains. Agadir, le samedi 27 novembre 2010/2960 à 16h au complexe Khair Eddine (Quartier Les Amicales)