Les partis politiques, représentés au Parlement, organisent, ce dimanche à 11 heures à Casablanca, «une marche populaire» pour dénoncer le rôle joué par le Parti populaire espagnol (PP) dans l'adoption par le Parlement européen(PE) d'une résolution «partiale portant atteinte à l'intégrité territoriale du Maroc et nuisibles aux bonnes relations maroco-espagnoles». L'institution européenne avait fait preuve d'un parti pris flagrant en faveur de la propagande des adversaires du Maroc, sans prendre la peine de temporiser pour avoir tous lés éléments sur la violence perpétrée par des bandes armées séparatistes contre les forces de l'ordre, dont dix membres ont été mortellement poignardés ou écrasés par des 4X4. Le Parlement européen n'a pas, malheureusement, fait preuve de vigilance. Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement a estimé que le PP a organisé «la campagne hostile et de l'implication flagrante du PP dans la mobilisation de certains milieux politiques et de la société civile pour s'ériger en adversaires directs du Maroc pour des raisons historiques évidentes». Khalid Naciri a démontré que «Le PP espagnol s'est mobilisé avec force, précipitant le parlement européen à adopter une résolution partiale, non objective et injuste envers le Maroc », tout en s'interrogeant sur l'attitude du Parlement européen, «une institution législative qui incarne la volonté des peuples européens», qui a été influencé par un parti au «référentiel colonial obsolète». «Pourquoi le PP, durant la longue nuit franquiste, n'a pas écrit une seule ligne en faveur du peuple sahraoui ? », s'est encore interrogé le ministre, précisant que «ceux qui croient qu'ils peuvent amputer le Maroc de son Sahara, se trompent». A ce propos, il faudra relever la déclaration de Mohamed Salem Ould Salek, soit – ministre des AE de la fantomatique « RASD » affirmant que «L'Espagne reste la puissance administrante du Sahara occidental ». Une déclaration qui en dit long sur la collusion entre les protégés d'Alger et les milieux colonialistes espagnols. Il faudra également noter la réaction des partis politiques représentés au Parlement, suite à une réunion avec le Premier ministre et les ministres des Affaires étrangères et de l'Intérieur, qui affirment que la résolution européenne «n'engage en rien le Maroc» et ignore totalement les données confirmées par les ONG internationales des droits de l'Homme. Fassi Fihri a évoqué, entre autres, les complots fomentés par les ennemies du Royaume et leurs tentatives d'instrumentaliser la question des droits de l'Homme à des fins politiciennes pour porter atteinte à l'image du Maroc. D'autre part, le Premier ministre et Secrétaire général du parti de l'Istiqlal, Abbas El Fassi, a déploré pour sa part l'attitude du PE, et a assuré que «la Commission européenne adopte une toute autre position en faveur du Maroc». A ce sujet, il a affirmé que «le gouvernement et les partis politiques œuvreront à intensifier les contacts avec l'ensemble des groupes au parlement européen afin de mettre à nu la partialité et les thèses biaisées propagées par le PP, les séparatistes et l'Algérie». Signalons enfin que plusieurs eurodéputés de différentes nationalités et sensibilités politiques ont «regretté le manque de mesure et de discernement ainsi que la précipitation avec laquelle le Parlement européen a poussé au vote d'une résolution déséquilibrée et injuste à l'endroit du Maroc, un partenaire stratégique de l'Europe».