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Enquête : Faut-il croire les enfants ?
Publié dans Albayane le 23 - 11 - 2010

Qu'ils racontent « n'importe quoi » ou nient l'évidence avec des yeux candides, les enfants ont besoin du mensonge pour se construire. A nous, adultes, de ne pas prendre leur parole au premier degré et d'apprendre à les écouter vraiment.
J'avais 7 ou 8 ans. A la rentrée, mes copains me demandent où j'ai passé mes vacances. Je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai répondu “Istanbul” alors que j'étais parti en Bretagne. Ils ont commencé à me poser plein de questions, et je me suis mis à inventer des tas de trucs très réalistes, tout un monde : les “chawana”, spécialité de boulettes de viande à la sauce tomate, des plages magnifiques… Là, ils étaient épatés, et moi, je m'enfonçais dans mon histoire, j'en rajoutais. »
Michel a aujourd'hui 57 ans, mais son mensonge, il s'en souvient comme si c'était hier : durant quelques semaines, son histoire d'Istanbul lui a permis d'exister davantage, de cacher la honte qu'il avait d'une famille qui ne lui convenait pas. Car le mensonge a une fonction, il répond à une nécessité psychique de l'enfant.
Des limites encore floues
Tous les psys s'accordent pour ne pas utiliser le terme de « mensonge » à propos des récits de jeunes enfants. « On ne peut parler de mensonge, explique Maurice Berger (Travail thérapeutique avec la famille, Dunod, 2003), pédopsychiatre, chef de service au CHU de Saint-Etienne, que lorsqu'un enfant est capable de faire la différence ente la réalité et ses désirs, et lorsqu'il se voit penser et sait que la parole qu'il adresse à autrui est fausse. Il faut donc avoir une personnalité assez construite pour être capable de mentir. »
Pour Danielle Dalloz, psychanalyste, cette conscience de la frontière nette entre imaginaire et réalité n'apparaît pleinement qu'à 6 ou 7 ans. Avant, la maturation de la zone cérébrale qui permet de distinguer le réel de la fiction (le cortex préfrontal) n'est pas achevée, ce qui explique que les plus petits croient avoir vécu « en vrai » ce dont ils ont rêvé. « Le petit enfant “ment”, rappelle Daniel Bailly, pédopsychiatre à l'hôpital Sainte-Marguerite à Marseille (La Peur de la séparation, de l'enfance à l'âge adulte, Odile Jacob, 2005), et cela fait partie de son processus de développement. Il expérimente son lien avec l'adulte, et il est nécessaire qu'il fasse l'expérience des conséquences de son mensonge ».
Véhicule, instrument de sa pensée, la parole lui offre alors un formidable moyen de prise sur le monde. Pour l'interpréter, mais aussi le modeler, exercer son pouvoir, tester ses limites, celles de son entourage. C'est le temps de la « pensée magique », du jeu. « Tout est possible à cet âge, ajoute Danielle Dalloz. L'enfant puise à la source de ses désirs ; les lois de la réalité n'existent plus. » C'est le « pays imaginaire » de Peter Pan. C'est aussi la petite Eva, 5 ans, qui, debout sur la table, nie farouchement : « Je ne suis pas debout sur la table, je suis sur mes pieds ! » Tout l'intérêt pour l'enfant consiste à la fois à pouvoir inventer le monde, le recréer, mais également le « casser » quand il le décide ou quand il se heurte finalement à la réalité, c'est-à-dire aux conséquences de son affabulation, que ce soit l'incrédulité de ses parents, la rigolade des copains ou les réprimandes de son entourage.
Le désir de plaire
Mais ce n'est pas parce que l'enfant prend conscience qu'il ne dit pas la réalité (sinon la vérité, notion plus morale) qu'il ne va pas poursuivre l'utilisation du mensonge… Bien au contraire. La recréation du réel va lui permettre de se défendre, de se protéger. Et, d'abord, de conserver ce qui est le plus important pour lui : l'amour de ses parents ou des adultes qui s'occupent de lui. « Les enfants ont besoin d'être valeureux face à leurs parents », explique Danielle Dalloz. En effet, en mentant, ils ont tendance à coller au désir des adultes, ou plus exactement, précise Daniel Bailly, « à ce qu'ils pensent que l'on attend d'eux. Cela a à voir avec le désir de plaire ».
Il y a bien sûr aussi le besoin d'éviter la punition qui accompagne la découverte de la transgression. C'est l'histoire de Nicolas, 11 ans, qui nie farouchement avoir fumé tout en projetant une haleine de vieux fumeur de gitanes ; ou celle de Jonas, 12 ans, imitant maladroitement la signature maternelle dans son carnet de correspondance, et racontant, en larmes, avoir eu trop peur que sa mère ne mette à exécution la menace de l'envoyer en pension si ses résultats ne s'amélioraient pas. Rien de plus naturel et constructif, donc, que le mensonge. Là où le dérapage devient possible, c'est quand la rodomontade, ce récit épique, typiquement enfantin, qui permet de jouer au fier-à-bras, est poussée à l'extrême, l'enfant s'enfermant alors dans un système dont il ne peut plus sortir.
C'est ce que raconte Virginie dans son livre J'ai menti. Son histoire de viol à 14 ans est l'exemple « tordu » de l'importance du premier mensonge « réussi », celui qui n'est pas découvert. Maurice Berger insiste sur ce point : « L'enfant fait l'expérience que ses parents ne peuvent pas lire dans ses pensées. Il constate qu'il n'est pas aussi transparent qu'il le croyait, qu'il a une pensée autonome et qu'il peut être secret. D'ailleurs, tout enfant a menti en cachant une grosse bêtise qu'il avait faite, avec l'espoir magique que cela ne soit jamais découvert et, en même temps, le sentiment que son attitude ne fait qu'aggraver la situation. »
Des mensonges aussi graves que celui de Virginie (ou moins graves, mais répétitifs) ne surgissent pas de nulle part. Et à travers la « fable » inventée par l'enfant, c'est à nous, adultes, d'entendre ce qui se dit. A nous aussi de comprendre que derrière tout mensonge, c'est l'amour qui cherche à se dire. Or « l'adulte ravale l'amour sur la question de la conformité et de l'obéissance », écrit le psychanalyste Jean-Pierre Winter (In Les Errants de la chair, Payot, 2001). Au lieu d'entendre ce que l'enfant exprime vraiment, il s'arrête à la trahison et gronde. « De sorte, développe Jean-Pierre Winter, que l'enfant se sent réprimé, réprimandé, pour quelque chose qui n'a rien à voir avec la réalité de l'acte pour lequel l'adulte l'a puni. » Et là s'introduit entre adultes et enfants une formidable confusion que le psychanalyste Sandor Ferenczi appelait « confusion de langues ». Faute de saisir l'enjeu de cette confusion, d'en parler clairement à l'enfant (« Je sais que tu as raconté ce mensonge parce que tu voulais me faire plaisir ou parce que tu avais peur de me faire de la peine »), de lui expliquer le pourquoi d'une éventuelle sanction, nous risquons de passer à côté de la souffrance qui se cache derrière le « men-songe », le « rêve qui ment » comme l'appelle joliment Jean-Pierre Winter.
Et cela démarre dès le berceau. « Parce que nous lui disons à travers nos gestes, nos mimiques, “Oui, tu es bien toi, tu ressens bien ce que tu ressens”, le bébé se fie progressivement à ce qu'il ressent et à ce qu'il fait. Il est donc important de ne pas confondre ce que nous ressentons avec ce qu'il éprouve, de ne pas lui demander de mettre son pull parce que, nous, parents, avons froid… C'est sur cette base, celle de la justesse des perceptions sensorielles, que la parole échangée va devenir l'axe de la communication et que va donc s'élaborer la distinction entre ce qui est juste et ce qui est faux. »
Comment réagir ?
Faire confiance
Pour Daniel Bailly, la confiance en l'enfant doit être le socle sur lequel repose la relation. L'enfant doit être respecté et sa parole ne doit jamais être mise en doute a priori. Autrement dit, écoutez d'abord et ne manifestez pas immédiatement votre scepticisme.
Pratiquer l'humour
« A un petit mensonge sans gravité, on peut répondre par l'humour », indique le spécialiste. En conservant la dimension du jeu, le parent transmet le message suivant : « Tu sais que je sais », tout en permettant à l'enfant de répondre sur le même mode. Chacun sauve la face, il n'y a pas de duperie. Ainsi, lorsque Justin, 9 ans, prétend s'être lavé alors qu'il ne présente pas la moindre trace d'humidité, la remarque de son père « Tu t'es lavé avec de l'eau sèche ! » fait éclater de rire le petit garçon. Et lorsque son papa insiste un peu plus tard pour qu'il recommence « avec de l'eau mouillée », il s'exécute sans problème.
Evaluer les conséquences
Il faut parler avec l'enfant le plus rapidement possible, pour lui expliquer les effets de son acte. Faites-le seul à seul avec lui, jamais en public – l'humiliation doit être bannie de toute intervention d'adulte. « Cette étape est indispensable, explique Daniel Bailly, car elle permet à l'enfant ou à l'adolescent – la démarche est la même quel que soit l'âge du “menteur” – de réaliser qu'il n'est pas seul au monde, que chaque acte a des répercussions, positives ou négatives. Cela lui apprend à anticiper. »
Sanctionner les gros mensonge
Gardez à l'esprit que le mensonge peut avoir de graves conséquences, qu'elles soient d'ordre affectif (perte de confiance des adultes), social (problème avec l'école, jusqu'à la déscolarisation) ou matériel (mise en danger de soi-même ou des copains, s'il affirme par exemple se trouver chez Untel pour mieux filer en boîte de nuit). Face à un gros mensonge, la sanction est nécessaire, car parler sans sanctionner revient à nier sa parole d'adulte. « Je te dis que ton geste a des conséquences… mais cette fois, il n'y en aura pas », voilà ce qu'entendra l'enfant. Pourquoi, alors, ne récidiverait-il pas ? Il est donc parfois utile de punir rapidement, mais proportionnellement à la gravité du mensonge. La « bonne » punition étant toujours celle qui revêt une signification pour l'enfant : suppression d'un jeu, d'une sortie, peu importe.
Etre cohérents
Bien sûr, les parents doivent rester solidaires entre eux. « Dans le cas contraire, il y aurait une telle incohérence entre paroles et actes que cela reviendrait à mentir soi-même tout en demandant à l'enfant la “vérité”, à instituer le mensonge comme mode de communication familial », prévient encore Daniel Bailly.
Ne pas dramatiser
Rien ne sert de s'affoler outre mesure : tous les enfants mentent. Avec plus ou moins d'intensité, selon les moments de la vie. Mieux vaut vous souvenir, avant de vous précipiter chez le psy avec lui, qu'un mensonge dit pathologique est toujours accompagné d'autres signes : extrême agitation, violence ou, au contraire, repli sur soi, problèmes scolaires, etc. Et cette pathologie est le miroir d'une situation dans laquelle, le plus souvent, ce sont… les parents qui vont mal.
L'éclairage de Claude Halmos
Dans les affaires de divorce ou de pédophilie, la justice a du mal à entendre la parole des plus petits. La psychanalyste Claude Halmos nous explique pourquoi. « J'te crois pas »…
Quiconque a fréquenté les cours de récréation sait que cette phrase est l'une de celles que l'on y prononce le plus. « Ton frère, il est capable de soulever sa moto ? J'te crois pas ! » Pourquoi rappeler ici ce classique de la culture enfantine ? Parce que les adultes, quand ils ont à évaluer en justice la parole des enfants, raisonnent, souvent sans le savoir, comme eux. Faut-il croire ? Ne pas croire ? Et, ce faisant, ils s'inscrivent dans une logique qui a au moins deux inconvénients.
Le premier est qu'elle a pour limites celles même de l'interlocuteur de l'enfant. L'issue du débat dépend, en effet, ni plus ni moins, de sa capacité à se représenter – et surtout à supporter de se représenter – comme vrai ce qui est dit. Dans le domaine de la maltraitance (notamment sexuelle), comme dans celui du divorce, on le sait, nombre d'enfants sont laissés sans protection parce que ce qu'ils racontent est trop angoissant pour que ceux qui les écoutent puissent le prendre pour autre chose que le fruit de leur imagination…Mais cet inconvénient n'est pas le seul. Parce que la déclaration en forme de tout ou rien, « J'te crois » ou « J'te crois pas », donne aussi du « vrai » une vision qui s'arrête à la réalité. Dans cette optique, ne serait « vrai » que ce qui existe – ou a existé – « pour de vrai ». Or, le « vrai », c'est aussi le « vrai dans la tête », celui du rêve, du fantasme.
Domaine dont la justice n'aurait pas à tenir compte ? Voire. Car, tout psychanalyste peut l'affirmer, un fantasme n'est jamais le fruit du hasard. Il s'inscrit toujours dans une problématique. S'il est normal qu'un petit garçon de 4 ans affirme être sûr d'être un jour « le mari de sa maman », il l'est beaucoup moins qu'il décrive en détail, gestes à l'appui, la façon dont il copulera avec elle.
A ces dangers, il faut en ajouter un autre, qui tient au fait que le « vrai » peut être aussi celui du désir – conscient, mais surtout inconscient – de l'enfant. « Je veux vivre avec mon père (ou ma mère) » peut signifier, pour un enfant ou un adolescent dont les parents se séparent, un véritable souhait pour lui-même. Mais cela peut tout aussi bien être le signe qu'il a peur du parent qu'il dit « choisir », qu'il est aliéné à lui. Ou, au contraire, qu'il veut lui plaire, croit pouvoir remplacer son conjoint absent. Ou que, le sentant en souffrance, il est prêt à sacrifier sa propre vie pour l'aider, le soigner, le sauver.
Quand la justice ratifie ce type de choix, elle ratifie sans le savoir le désir inconscient qui le sous-tend et emprisonne par là même l'enfant dans son carcan névrotique. Prendre en compte en justice la parole d'un mineur est donc – les magistrats le savent, et le récent procès d'Outreau l'a prouvé – une tâche à haut risque. La mener à bien supposerait que, comprenant la complexité du psychisme de l'enfant, on sorte de l'infantile et réducteur « le croire ou ne pas le croire » pour accepter de « l'écouter ». C'est-à-dire d'entendre la problématique qu'il tente, au-delà des mots mais aussi des regards, des soupirs, des silences, d'exprimer. A ce niveau, le rôle des magistrats, à qui revient in fine la décision, est, dans les affaires de divorce comme de maltraitance, essentiel.


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