La cohérence et l'attractivité du projet de société que construit le Maroc, la profondeur et la dynamique des réformes globales mises en oeuvre, ainsi que la centralité du capital humain dans le paysage institutionnel, politique et social du Maroc en 2010, ont été au centre de l'intervention du Conseiller de SM le Roi, M. André Azoulay, qui a ouvert vendredi à Genève les travaux de la 4ème édition du symposium économique, organisée par la Fondation Suisse Maroc pour le Développement Durable (FSMD). S'exprimant devant plus d'une centaine d'opérateurs et de décideurs industriels et financiers, M. Azoulay a mis en perspective «les acquis décisifs et structurels de la stratégie initiée et développée par SM le Roi et qui fondent la légitimité et la crédibilité des ambitions du Maroc riche d'une population dont plus de la moitié est âgée de moins de 25 ans». Soulignant la stabilité de l'environnement macro-économique au Maroc, qui a «permis de consolider notre croissance et de confirmer la capacité de résilience de l'économie marocaine face à la crise mondiale», M. Azoulay a passé en revue les axes de développement structurels et fondamentaux qui constituent «la colonne vertébrale à partir de laquelle se déploie et s'ordonne la politique économique et sociale du Maroc». Des infrastructures (ports, autoroutes, voies ferrées, aéroports, Télécommunications) au développement social (INDH) en passant par l'agriculture (Plan Maroc vert), le tourisme (Plan Azur), les énergies renouvelables (Plan solaire) ou l'industrie (Pacte pour l'émergence industrielle), la feuille de route du Maroc pour les années à venir est en bon ordre et elle est riche en promesses et en atouts, a encore déclaré le Conseiller de SM le Roi, en invitant les investisseurs présents à prendre la juste mesure des opportunités que leur offre aujourd'hui l'économie marocaine. La convergence entre économie, écologie et développement durable, thème central de l'édition 2010 de ce symposium maroco-suisse, donne un relief particulier à ces opportunités et à l'offre marocaine, a ajouté M. Azoulay, en se félicitant de la nouvelle approche de la Banque Mondiale, qui au début des années 2000, a pris en compte dans ses critères de performances avec le même degré d'importance, le capital naturel (ressources), le capital produit (industries et services) et maintenant le capital intangible (gouvernance, écologie, culture, capital humain et social). Dans cette nouvelle grille de lecture et d'évaluation, la Banque Mondiale avait alors estimé à 18.000 dollars le capital intangible par tête d'habitant au Maroc, là où le capital produit était de l'ordre de 3600 dollars et le capital naturel de 1600 dollars. Ce sont des notions nouvelles, empiriques et indicatives, a souligné M. Azoulay, mais elles traduisent pour la première fois la valorisation chiffrée et la réalité «tangibles» des choix et des priorités sur lesquelles le Maroc a investi et qui sont particulièrement riches en promesses pour le futur de notre pays, a affirmé, pour conclure le Conseiller de SM le Roi, en insistant sur l'effet de levier exceptionnel et le retour sur investissement substantiel et significatif dans notre pays par chaque dollar investi dans les différentes composantes qui forment au Maroc l'assiette du capital intangible. Le 4e Symposium Economique de la FSMD, organisé sous le thème «Crise Financière: convergence entre économie et écologie» et placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, s'est tenu, avec la participation de personnalités du Maroc, de décideurs et d'entrepreneurs suisses et d'experts internationaux. Lors de cette rencontre, les intervenant se sont penchés sur diverses thématiques ayant trait à la crise économique et aux voies et moyens d'y trouver des solutions, qui intègrent une dimension de développement durable. Ces thématiques ont porté sur les énergies renouvelables, l'investissement vert et durable, le changement climatique et la gouvernance.