Depuis un certain moment, Agadir se hisse en pôle d'attraction à plus d'un registre. Toute la lumière est braquée sur cette métropole en pleine effervescence. Au niveau du tourisme, on constatera non sans réjouissance, les sursauts d'embellie qui émaillent ce secteur et se pointent à l'horizon. Said Skalli, le tumultueux opérateur avait anticipé cette éclaircie, il ya quelques mois, lors d'un conseil d'administration du Conseil Régional du Tourisme. «Vous verrez, la relance de l'industrie touristique dans la région ne se fera qu'en 2011. Le retour en force dépendra, par conséquent, de nos énergies mutualistes», s'écria-t-il devant l'assistance. Mohamed Boussaid, actuel Wali de la région et ancien ministre du domaine avait également tenu des discours mobilisateurs pour justement exorciser le potentiel enfoui dans les entrailles d'une région jaillissante.»Vous savez, pas de secret à tout cela. Le sort de ce volcan en ébullition est entre nos mains. C'est à nous de saisir les opportunités qui se présentent, à commencer par la croissance des capacités litières et la rénovation des unitées hôtelières en état de délabrement. On ne peut prétendre au décollage réel sans l'élargissement de l'assiette d'accueil en prônant la qualité et le standing», souligna-t-il, avec un optimisme affichée. Abderrahim Oummani, président du CRT, a lui aussi arboré un sourire rayonnant en annonçant, lors du lancement des dessertes aériennes depuis les pays nordiques, que la région a connu une progression fulgurante en termes de nuitées et d'arrivées. «Booster la destination, c'est sans conteste amplifier et diversifier les marchés émetteurs, en mettant en place une large promotion intelligente, à travers les campagnes permanentes de l'Office National Marocain de Tourisme et les participations à outrance dans les salons internationaux», claironne-t-il en des termes jubilatoires. En effet, dès l'avènement du nouveau chef de file, après un lugubre passage de son prédécesseur, on sentait que les choses allaient dans le bon sens et , comme disait Voltaire «le style est l'Homme», les qualités de véritable meneur d'homme, épris d'écoute et de concertation fédératives, allaient l'emporter sur les attitudes paoniques et arrogantes d'antan. Les premiers jalons salvateurs ne se faisaient pas attendre, puisque la capitale du Souss et ses satellites ne tardèrent pas à se faire valoir, d'une façon plausible et prometteuse. Tout d'abord, pour rester dans le tourisme en tant que levier incontournable du développement, on retiendra la réconciliation salutaire avec le patron de la Royal Air Maroc, après une distanciation fâcheuse, grâce justement à cette accalmie qui s'instaure judicieusement car, on ne saurait relever le secteur sans le concours foncier de l'aérien. Aujourd'hui, cette synergie qui prend forme à des cadences considérables allait pareillement transformer la ville en un véritable point de mire. Les évènements d'envergure viendront meubler cette symbiose qui se serre de plus en plus autour du premier instigateur euphorique mais jamais quitter le sol des pieds. On notera non sans satisfecit cette attractivité notoire, notamment, à court terme, la fracassante avalanche du marché scandinave, la tenue du colossal congrès des agences de voyage germaniques, avec la venue de presque un millier de participants dans nos murs et, partant, le redéploiement du marché allemand sur la première station balnéaire du royaume, le retour triomphal du grand trophée Hassan II de golf dans le Souss...Outre ces indicateurs de lendemains meilleurs en matière de redynamisation de l'image resplendissante de la région SMD, remise sur les rails de la promotion par ce renouveau plutôt comportemental, la ville se lance dans la poursuite de ses chantiers en matière de projets structurants et de réalisations écologiques. Le reste viendra sans doute...