Le mois sacré du Ramadan est toujours l'occasion pour toutes les publications, indépendamment de leur périodicité, de se mettre au goût de cette période propice au recueillement et à la spiritualité. La lecture est généralement l'activité la plus prisée. Dans ce sens, nous avons choisi de faire un voyage à travers l'histoire des régions du Royaume en dressant le profil à travers le temps d'un certain nombre de villes marocaines. L'histoire du Maroc qui remonte à plus de douze siècles se révèle être l'une des plus riches et des plus fécondes que l'humanité ait connues. Nous commencerons durant ce mois sacré par le circuit des villes impériales en évoquant certaines de leurs particularités historiques, architecturales et urbanistiques. Il en sera ainsi des principales étapes qui ont marqué l'itinéraire à travers le temps des villes des seize régions du royaume. Pendant le treizième siècle, la région a connu des déplacements successifs de la population, conséquence de la conjoncture politique provoquée par la décision des Fatimides en Egypte d'envoyer des groupes humains à l'extrême–Maroc après qu'ils aient échoué à soumettre la région lors de leur lutte contre les Omeyyades pendant la conquête de l'Andalousie. Al Mouîz al Fatimi décida d'envoyer les tribus de Beni Hilal et Beni Selim, provenant d'Al-Hijaz et par la suite Beni Maakel d'origine du Yémen. La structure sociale des régions sahraouies se particularise est diverse et hiérarchisée. Elle comprend trois groupes : les Arabes, les Zaouïas et les affidés. Les Arabes : fils de Hassan, de famille orgueilleuse et d'armes. Ils avaient la prééminence politique et militaire et portaient un intérêt à la guerre et l'équitation. Les butins et les dîmes imposées aux autres étaient les principaux sources de subsistance des Arabes. Les zaouïas : se sont intéressés à la science et ne se sont distingués par aucune appartenance à une ethnie ou une lignée. Ils ont coiffé la pyramide sociale traditionnelle sahraouie. Les affidés : étaient le pivot de la production économique et étaient réparties en 5 groupes fonctionnels distingués : Znagua, Maalmine, Ikaouen, Harratine et les esclaves. La tribu était l'institution de régulation de la vie collective sahraouie. Cette organisation tribale se retrouvait dans le Conseil Ait Arbaîne, un organe législatif et exécutif équipollent à une autorité politique sahraouie avant l'intrusion du Protectorat espagnol et français. Ce Conseil comprenait l'élite des notables et chioukhs dans chaque tribu sahraouie. Ses membres ne dépassaient pas, en majorité, 40 personnes. De même, une confédération, l'unique dans le Sahara marocain, s'est constituée. C'est une fédération ou une confédération « takna » dont les palais et chapelles se sont étendus du bassin de Oued Noun au Nord jusqu'à Sakiat Al Hamra au Sud. Elle a connu plusieurs scissions et mutations en raison des fréquents déplacements qu'elle a effectués, ce qui a abouti à l'architecture sociale actuelle composée de L'eff Ait Jamal et L'eff Ait Othmane ou Ait B'lla. Les tribus sahraouies ont constitué une escale commerciale incontournable, ce qui a prédisposé les habitants de Oued Noun et de Sakia Al Hamra et Oued Eddahab a joué le rôle d'intermédiation commerciale, comme en attestent les festivals organisés dans la région, les œuvres commerciales et les hôtels destinés à l'accueil des commerçants étrangers ‘ Marché des chrétiens ». Les caravanes de chameaux transportaient l'or, les plumes d'autruches, les piments, les parfums, etc. Parmi les principaux itinéraires : le trajectoire Guelmim-Sakiat Al Hamra-Le Soudan Nord, sous emprise des tribus Takna, la route reliant Sakia Al Hamra à Adrar, sous l'emprise de la tribu de Oulad Dlim,la route partant de Adrar jusqu'au Saint Louis maîtrisée par Trarza, la route de Sankit vers Takante occupée par Idou Aich et enfin la route de Smara vers le Soudan, celle reliant Tarfaya et Saint Louis et le trait Guelmim –Tombouctou. Le Sahara marocain : une convoitise pour les conquérants depuis toujours L'importance commerciale acquise par le Sahara marocain a aiguisé les convoitises des Européens (Espagnols, Portugais, Anglais et Français) qui aspiraient à avoir la mainmise sur le commerce de l'or et des esclaves et à déplacer, pour leur profit, les routes commerciales vers la mer, à tel point que certains d'entre eux ont cherché à s'implanter tout au long des côtes atlantiques du Sahara. Les premières apparitions des forces portugaises et espagnoles dans les côtes du Sud marocain remontaient au 15ème siècle. Dès que l'Espagne a occupé les îles Canaries en 1476 que ses convoitises hégémoniques se sont tournées vers l'occupation des côtes sahraouies marocaines. En effet, l'Espagne a pu bâtir une forteresse dans la région située entre Rass Noun et Rass Boujdour qu'elle a baptisée « Santa Cruz ». L'Espagne a également édifié, en 1500, trois nouvelles forteresses, la première tout près de Boujdour, la deuxième dans la région de Oued Noun et la troisième près de la ville de Takaouest. Après la défaite de Tétouan en 1860, un aventurier espagnol a édifié un centre militaire à Dakhla. Quand à la Grande-Bretagne, elle a envoyé ses expéditions, à sa tête un commerçant d'Ecosse vers le littoral sud à partir de la moitié du 18ème siècle. Les Français ont à leur tour envoyé plusieurs expéditions pour avoir un point de chute dans le Sahara marocain, la plus importante d'entre elles est « Kamil » envoyée aux côtes de Oued Eddahab en 1887 et à sa tête Kamil qui a pénétré cette ville en se faisant passer pour un commerçant musulman au nom de Abdel Malek avant d'être capturé par quelques membres de la tribu de Oulad Dlim. En réponse à la présence de forces espagnoles sur les côtes sud marocaines, dirigées par des aventuriers et militaires, le Sultan marocain décida la résiliation des accords commerciaux conclus entre les Espagnols et les chefs des tribus sahraouies. Il a effectué plusieurs visites à la région, en 1882 et 1886 à Oued Noun, pour faire cesser toutes relations entre les expéditions espagnoles et les habitants du Sahara marocain et pour convier les tribus à poursuivre les attaques dirigées contre les centres bâtis par les espagnols. Le Sultan a même mis en place à Guelmim un contingent militaire et avait choisi des tribus sahraouies des commandants qu'il avait nommés à la tête de ces contingents, en leur assignant la garde des côtes sud, l'interdiction de l'accostage des navires étrangers et la sanction de toute intelligence avec les étrangers. Les zaouïas sahraouies C'est une région de grande concentration des Zaouïas, en particulier sur la ligne qui va de l'oued Sakia El Hamra, l'Oued Draa et la région d'Ouyoun Aghman. Ces Zaouïas appartiennent à la même communauté de la Tarika Derkaouia.La très forte présence des communautés soufie dans l'histoire de cette partie du royame attire particulièrement l'attention des observateurs et des historiens. La Zaouïa de Sidi Ahmed Rguibi surnommé « Moul Elhabchi », se trouve à 120 Km de la ville de Smara, sur la route passant par Oued Sakia El Hamra, El Batnia, Aaklat Asdam, oued Anabat, Aaridat Oum Bedouz, El Kaa, Kaat Echbabine, Fadrat Attamat, Achab Aljanoubi et Achab Achamali, puis Attamat qui débouche sur Oued El Habchi. Généalogie de Sidi Ahmed Rguibi : Le Cheikh Sidi Ahmed Rguibi est né en l'année 999 de l'hégire, ce qui équivaut à 1590, dans la région dite El Kharaouiaa. Il est mort à l'âge de 75 ans. Sa généalogie est comme suit : Sidi Ahmed ben Mohamed, ben Youssef, ben Ali, ben Abdallah, ben Abdelkarim, ben Ahmed, ben Moussa, ben Ghanem, ben Kamil, ben Takmil, ben Zin Elaabidin, ben Haidara, ben Yacoub, ben Ali, ben Mazar, ben Moudar, ben Aissa Abdallah, ben Abdelouahed,ben Abdelkarim, ben Abdesalam surnommé « Ben M'chich », ben Abi Baker, ben Ali,ben Mahamed, ben Jazaa, ben Salam, ben mezouar, ben Haidara, ben Mohamed, ben Idriss Al Azhar, ben Idriss Al Akbar, ben Abdallah Al Kamil, ben El Hassan Al Moutana, ben Al Hassan Assibt, Ben Ali ben Abi Taleb et Fatima Zohra la fille du Prophète. En 1888 le Cheikh Maouelainin entame la construction de la route reliant Smara à Terfaya, pour assurer le cheminement des matériaux de construction nécessaires au chantier de sa Zaouïa à Smara. Il a chargé son fils Cheikh Attaleb Khaiar de superviser ce chantier entamé en 1895, après réception des matériaux arrivées par mer sur la cote près de Terfaya, sur un bateau appartenant au Sultan Moulay Abdelaziz, sous le commandement du navigateur Ahmida, surnommé le Turc. Ce bateau a transporté aussi les quatre artisans maçons, venus de Marrakech, Fés, Tanger et Tetouan. Les quels artisan seront rejoint, une année plus tard par un cinquième maçon venu d'Oujda. Biographie du Cheikh Maouelainin : Le Cheikh Mohamed Mustapha est né en 1829, dans la région du Haoud en Mauritanie. Il sera surnommé à sa naissance, par sa mère, Maouielainin. Le quel surnom deviendra par la suite son nom de famille. Le cheikh sera initié aux sciences de la théologie d'abord à l'école de la Zaouïa de son père : « Dar Essalam », dans sa région natale. A 16 ans, il sera envoyé par son père, le Cheikh Mohamed Al Fadil à Marrakech. Et de là, il part en pèlerinage aux lieux saints de l'Islam, en compagnie des enfants du Sultan Moulay Abderrahmane, par les soins de ce dernier, dans le bateau vapeur qui, pour la première fois, part du port de Tanger à destination d'Alexandrie et de là au port de Jeddah.Après le pèlerinage, le cheikh retourne chez son père, remarque les grandes dispositions de son fils à contribuer à la diffusion de la doctrine religieuse et ceci malgré son âge relativement jeune. Il l'enverra donc fonder une Zaouïa dans la région de Sakia El Hamra et oued Eddahab et unifier les tribus nomades, avec les quelles l'attache des liens de parenté et d'alliance. L'agression de La Zaouïa du Cheikh Maouelainin par l'armée française : En 1913, une troupe de l'armée française organise une attaque, à partir de la région d'Attar en Mauritanie, sous le commandement du Lieutenant-colonel Moritz contre la zaouïa de cheikh Maouelainin. Cette attaque se soldera par le bombardement de de la zaouïa et la destruction de la Kasbah et dépendances, ainsi que de leur contenu. La plus grande partie de la mosquée et du minaret sera aussi détruite. Le Tabor français effectuera cette violente attaque sans rencontrer de résistance, puisque les tribus étant en période de pérégrination en quête d'eau et de fourrage, n'étaient pas à proximité de la zaouïa. Un nombre très réduit d'habitants et de disciples se trouvait sur les lieux lors de cette attaque. La Zaouïa de Cheikh Sidi Ahmed Moussa se trouve sur les bords de l'Oued Sakia El Hamra, entre les villes de Lâayoune et Smara. Elle se trouve à près de 180 Km de Lâayoune, à quelques six heures de route. Cette zaouïa se trouve à près de 60 Km de Smara, elle dépend donc territorialement de la province de Smara. La région de la zaouïa est connu chez les nomades sous le nom de Elhassiates (du singulier hassia, ce qui signifie un terrain plat parsemé de quelques valons, et ce terrain se caractérise donc par la rareté des grand oueds).Sur la route de Zaouïa de sidi Ahmed Moussa, on découvre plusieurs lieux dits qui constituent des escales intéressantes. Parmi ces lieux on peut citer Larmate un, deux et trois, ensuite Oued Alaanka, puis Attbila, avant d'arriver à la Zaouïa. La généalogie de Cheikh Sidi Ahmed Moussa : La généalogie de Sidi Ahmed Moussa est celle du cheikh Sidi Ahmed Rguibi. Il en est le petit fils par son fils Ali. Le moussem de Sidi Ahmed Moussa organisé annuellement est l'occasion des retrouvailles pour les descendants du saint homme. Ils viennent à la Zaouïa de toutes les régions : Lâayoune, Smara, Dakhla, Tan Tan, Guelmim, ainsi que les régions limitrophes de la Zaouïa. Lors de ces retrouvailles, les participants organisent trois veillées nocturnes, en lisant le Coran et en étudiant le Hadith et la Souna. La Zaouïa de Sidi Ahmed Laaroussi se trouve sur les bords d'Oued Eddahab, à quelques 14 Km du rocher célèbre d'Attbilat. C'est là où méditait le Cheikh Sidi Ahmed Laaroussi. Une partie importante de la tribu des Laaroussiine habite de façon permanente près de cette zaouïa, dont un édifice nouveau a été construit près de l'ancien. Biographie et généalogie de Sidi Ahmed Laaroussi : Le cheikh Sidi Ahmed Laaroussi est né dans le Sahara tunisien en 886 de l'Hégire. Et il a vécut ses premières années dans la même région, sous la tutelle de son grand père dans sa Zaouïa, pendant toute son enfance. Il deviendra le disciple du cheikh Sidi Ahmed ben Youssef Errachdi El Malianni, dont il a adopté la doctrine soufie. Il part ensuite, s'installer à Meknés au Maroc, où il rencontrera le cheikh Sidi Abderrahman El Majdoub. Il part ensuite à Marrakech qui était à l'époque le centre des disciples de la communauté Al Jazoulia. Il deviendra donc le disciple du cheikh Abou Al Azm Rahal El Kouchy, connu sous le nom d'El Boudali. Le cheikh Sidi Ahmed Laaroussi décède en 1002 de l'Higére. Généalogie: Sidi Ahmed ben Omar, ben Moussa, ben Yahya, ben El Hassan, ben Said, ben Abdelkader, ben Saleh, ben Omar, ben El Hassan, ben Ibrahim, ben Assadik, ben Abdelkarim, ben Abdelkamel, ben Ali, ben Idriss Al Assghar, ben Idriss Al Akbar, ben Abdallah El Kamel, ben El Hassan Assibt, ben Al Hassan Al Moutanna, ben Ali, ben Abi Taleb et de Fatima Zohra fille du prophète. Le mausolée de Bouranbour, l'ancêtre des Oulad Tidrarin se trouve près de Boujdour. Leur zaouïa est connue sous le nom de Assibat et une manifestation dite « Al Maarouf » y est organisée chaque année. Il s'agit d'un rassemblement de tous les groupes qui constituent la tribu d'Oulad Tidrarin au sein d'un moussem qui se tient au mois d'août. Chaque groupe contribue avec une somme d'argent pour l'achat l'organisation des manifestations et pour assurer le don qui est mis dans la caisse du mausolée. Les vérités de l'Histoire Avant la colonisation et l'instauration du Protectorat, le Maroc jouissait pleinement de sa souveraineté, était indépendant et unifié. Le Sahara était sous souveraineté marocaine et aucune entité indépendante, quelque soit sa forme, n'avait pris corps dans cette région tout au long de cette période. Les tribus vivaient dans ce qu'il est appelé « As-siba », ou la période de troubles, et ceci était normal pendant cette époque. Le Sultan exerçait ses pouvoirs à travers la nomination des responsables, comme le caïd ou son représentant personnel, Cheikh Moulay Aïnine qui a été commis pour édifier la ville de Smara. Le sultan marocain envoyait des dahirs à chaque tribu dans le Sahara et chaque tribu disposait d'un dahir, à l'instar du Dahir envoyé à la tribu Rguibate en 1906, ce qui atteste des liens d'allégeance et l'attachement de toutes les tribus sahraouies au Trône alaouite. Aucun document ou écrit ne peut prouver le contraire de cette vérité historique. Les habitants du Sahara sont eux qui ont fondé, auparavant la dynastie Morabitya. Les documents disponibles attestent que le Sultan du Maroc prenaient l'attache avec les forces étrangères, qui tentaient de force de pénétrer le Sahara ou dont les ressortissants ont été capturés, pour trouver issue à ces problèmes. Les négociations étaient menées par le ministère d'ambassadeurs, comme l'attestent des documents officiels marocains et étrangers, spécialement ceux se trouvant à Rabat, Londres, Madrid, Lisbonne et auxquels il est possible de se référer. Ces documents attestent de la souveraineté exercée par le Maroc sur ses provinces du Sud. La diplomatie, quant à elle, était active dans ce domaine et avait veillé à ce que l'exercice de la souveraineté du Maroc sur l'ensemble de son territoire soit plein de Tanger à Lagouira. Quand les forces colonialistes ont partagé le continent africain lors du Congrès de Berlin en 1884, le Maroc était placé sous protection de la France et de l'Espagne. Quand le Maroc a été partagé entre ces deux pays, lors de la conclusion du traité de Protectorat en 1912, le Maroc a perdu son indépendance et sa souveraineté. C'était une époque de colonisation généralisée. Toutefois, il n'était pas aisé d'occuper le Maroc en raison de la courageuse lutte du peuple marocain au Nord et au Sud. C'est pour cette raison que l'occupation du Maroc ne s'est achevée qu'en 1934, ce qui s'appelle dans le Sahara « Malika al hkama » ou l'occupation pleine d'un pays sur son territoire qui lui appartient. Pendant cette période, conformément au Traité de Protectorat, les deux puissances protectrices, la France et l'Espagne, étaient responsables de la souveraineté territoriale du Royaume du Maroc. Lorsque le Maroc a recouvré son Indépendance, en 1956, l'armée de libération s'est constituée pour libérer de force le Sahara. Toutes les tribus sahraouies, hommes et femmes, ont adhéré à cette armée et il n'y a pas une famille qui n'a pas cher payé lors de cette époque. L'armée de libération a mené de glorieuses batailles qui ont démontré la bravoure des Sahraouis et leur courage, l'attachement indéfectible des tribus sahraouies au Trône alaouite et au Roi. Toutefois, le Maroc n'a pu récupérer son Sahara pendant cette période car la France et l'Espagne se sont liguées, chacun pour des raisons qui lui sont propres, dans le cadre de l'opération « Ecouvillon », pour dérouter l'armée de libération du Sahara. Quand avait sonné l'heure de départ de deux forces de colonisation, le Maroc recouvra son Indépendance et sa souveraineté. Pour la France, le Maroc a récupéré ses terres placées sous le Protectorat français intégralement en 1956. Quant à l'Espagne, vu que les terres qu'elle occupait étaient dispersées entre le Nord, le centre et le Sud, leur récupération était graduelle ; le Nord en 1956, Tanger en avril 1956, Tan-Tan et Tarfaya en 1958, Sidi Ifni en 1969, le Sahara en 1975. Le Maroc a récupéré cette dernière partie de son territoire à la suite de la glorieuse Marche verte qui traduit la symbiose entre le trône alaouite et le peuple, dont les habitants du sahara.