Saoudi El Amalki « Le deuil est grand, mais le mort n'est qu'un rat ! », dit-on dans notre jargon populaire. Le Hassania d'Agadir débute mal la compétition, si mal qu'il donne des frissons d'inquiétude à ses fans. Après avoir bien préparé sa saison, dans les meilleures conditions, en particulier le camp de concentration aux Emirats Arabes Unis et la panoplie de matchs amicaux, il fait son apparition samedi dernier au stade Adrar, pour le compte de la première journée devant un public tout en engouement de rencontrer son club de prédilection. Mais, la prestance de ce dernier était tellement décevante qu'il met en rage toute cette foule déchaînée, depuis le coup d'envoi jusqu'au sifflet final. Le HUSA ne fut que l'ombre de lui-même : un jeu décousu, des lignes désarticulées et des joueurs effacés tout au long de la partie. Jamais la formation soussie n'a été aussi fébrile et méconnaissable que cette soirée, face à une équipe tangéroise visiblement en manque de préparation en mal au point sur ses jambes. Excepté le gardien de but qui s'est montré entreprenant, les autres furent aux abonnés absents, à l'image de son coach qui ne savait pas comment redresser un équipage qui chancelle et s'estompe au fil du match. Sektioui auquel on avait constamment émis des éloges auparavant, cette fois-ci, il a montré des signes de faiblesse désolantes, à l'instar de ses poulains qui étaient à côté de la plaque. Et pourtant, on croit bien savoir que le club commence à se remettre d'aplomb au niveau de sa gestion administrative, grâce aux efforts entrepris en matière de maîtrise de sa finance notamment. Ce n'est en effet, que le début d'un long périple et loin de verser dans o le e pessimisme, il importe beaucoup plus de revoir les lacunes, de se ragaillardir en bon gagneur et remettre les aspects techniques sur les bonnes bases. A bon entendeur, salut !